La construction de la 2ème tranche de la LGV Baudrecourt- Vendenheim ne doit pas amputer les crédits destinés à compenser la fermeture des casernes
Alors que le nouveau Ministre de la relance, Patrick Devedjian, a rencontré la semaine dernière les élus locaux alsaciens, Nathalie Griesbeck, député européen Grand Est et conseillère générale de la Moselle s’interroge sur sa véritable maîtrise des enjeux économiques du Grand Est.
« Après avoir confondu, il y a quelques jours sur RTL, le problème du financement de la deuxième tranche de la Ligne Grand Vitesse (LGV) Est entre Baudrecourt et Vendenheim avec la question du contournement routier Ouest de Strasbourg, notre nouveau Ministre de la relance ne nous a apporté aucune réponse concrète quant aux financements qui seront effectivement déployés », explique Nathalie Griesbeck.
« L’arrivée du TGV Est en vitesse rapide jusqu’à Strasbourg et sa jonction avec le réseau allemand constituent une priorité pour l’Alsace et le Grand Est » précise Nathalie Griesbeck qui rappelle que « le Président de la République s’était engagé en septembre 2007 à ce que ce que la deuxième tranche entre service au plus tard en 2015 ».
Il est certes prévu que 35 millions d’euros soient versés à Réseau Ferré de France (RFF) pour poursuivre les travaux préparatoires au chantier, mais « il nous faut désormais faire bloc pour que l’Etat s’engage sur un financement du gros œuvre », explique Nathalie Griesbeck. « Alors que les collectivités du Grand Est ont déjà pris en charge une part très importante du financement de la 1ère tranche, il serait inacceptable que les montants nécessaires soient débloqués à travers le plan Grand Est destiné à compenser la fermeture des sites militaires. Et Nathalie Griesbeck de conclure « j’attends du Ministre de la relance une position claire de refus des préconisations annoncées en ce sens par Claude Lieberman, charge par le 1er Ministre d’établir le plan de financement de la LGV Est.
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7 janvier 2009
