Nathalie Griesbeck était l’invitée de l’émission la « Voix est Libre » sur France 3 Lorraine ce samedi 15 janvier. Pour écouter l’émission, cliquez ici.
Retrouvez ci dessous l’article paru dans le Républicain Lorrain :
« L’Europe doit tout faire pour accompagner le formidable mouvement vers la démocratie en marche en Tunisie. S’il comporte des dangers, ce mouvement constitue aussi un formidable espoir pour les pays du Maghreb et l’Afrique tout entière ».
<Invitée hier de La Voix est Libre, le rendez-vous politique hebdomadaire de France 3 Lorraine, en partenariat avec Le Républicain Lorrain, Nathalie Griesbeck a exprimé sa « solidarité » avec le peuple tunisien. La députée européenne, conseillère générale de la Moselle et patronne du MoDem en Lorraine, a réaffirmé par ailleurs son attachement à l’Euro, qui reste, selon elle, « un formidable outil de régulation ». « La fin de l’euro, ce serait dix points de PIB en moins et une remontée mécanique du chômage », a-t-elle soutenu.
Inquiète de la montée d’un courant populiste en Europe, qu’elle préfère appeler « c ourant démagogique », Nathalie Griesbeck considère que les « gouvernants » doivent « plus que jamais se montrer exemplaires », citant, en France, les affaires Woerth, les rétro-commissions de Karachi et les condamnations de Brice Hortefeux qui « f ont douter de ceux qui exercent les responsabilités ».
Évoquant la crise, Nathalie Griesbeck a indiqué qu’elle n’avait « pas peur » du mot rigueur. En revanche, elle a vivement condamné la suppression de 841 postes d’enseignants en Lorraine. « Une saignée que je ne m’explique pas », a-t-elle dénoncé. Confiante dans l’avenir de son parti, elle a précisé que le MoDem allait présenter « une dizaine de candidats » en Lorraine, aux cantonales de mars prochain. « Si j’étais une pure politicienne, j’aurais mis des candidats partout, mais ce n’est pas notre stratégie. Nous faisons le pari de la qualité avec des femmes, des jeunes, des gens bien. Ailleurs, nous ferons des choix pragmatiques en fonction des problématiques locales ». Nathalie Griesbeck s’est dit enfin « attentive » à ce qui se passe dans sa ville, Metz. « Laisser partir [vers Nancy] des pôles de compétences de l’hôpital public est une grave erreur », a-t-elle commenté, critiquant par ailleurs les choix du maire de Metz en matière de fiscalité et de transports publics.
17 janvier 2011
