Le 14 avril 2010 le volcan islandais Eyjafjalla entrait en activité, provoquant de fait un chaos et une paralysie sans précédent du ciel européen, mais aussi plus largement des transports en Europe. A l’occasion d’une question orale adressée à la Commission européenne, Nathalie Griesbeck est revenue sur la gestion de cette crise et a apporté des solutions pour qu’un tel évènement, s’il été amené à se répéter, soit mieux géré.
Nathalie Griesbeck a tenu à rappeler que la crise provoquée par le passage du nuage a mis en lumière tous les manquements et les lacunes de la gestion du trafic aérien dans l’Union européenne. Aussi, pour y remédier elle a souligné « qu’il plus qu’urgent que l’achèvement du ciel unique européen se fasse, car il n’est plus possible de fonctionner avec 27 espaces aériens gérés par les Etats membres ». Plus largement, elle a rappelé qu’avec « plus co-modalité, l’ampleur de la crise n’aurait pas été telle et qu’il était nécessaire de travailler à l’installation de modes de transports de substitution en cas d’incident ». Enfin, et c’est un point qui lui tient particulièrement à coeur, elle est revenue sur la prise en charge les passagers dans ce genre d’évènement, que ce soit avant, pendant et après. « Le passager rappelle-t-elle, doit être au centre des préoccupations dans ce genre d’évènement ». Et de conclure, « la crise volcanique a révélé la faiblesse de la prise en charge des passagers et de leur accompagnement et en dépit des droits dont ils bénéficient « .
19 mars 2011