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ULCOS et la désinvolture en folie !


Moselle

Communiqué de presse de Nathalie Griesbeck – 19.07.2012 //La semaine dernière, dans la cacophonie générale et la désinvolture la plus totale, la Commissaire européenne en charge de l’action pour le climat Connie HEDEGAARD annonçait sur Twitter la liste des 8 sites présélectionnés qui pourraient bénéficier du programme de développement des technologies décarbonnées NER 300. Dans un climat social extrêmement tendu face à la dégradation de l’emploi et devant une annonce d’une telle importance pour l’avenir des régions européennes concernées, nous étions en droit d’attendre, de la part des représentants de la Commission européenne, une démarche autrement plus respectueuse et sérieuse.Sur le fond, il y a également beaucoup à dire. Si ULCOS, projet innovant de captage et de stockage du CO2 devant être mis en oeuvre sur les hauts-fourneaux d’Arcelor Mittal à Florange, se trouve dans la liste, celui-ci ne figure qu’en dernière position. A cet égard, plus que la déception, c’est l’incompréhension qui nous frappe.  En effet, compte tenu du prix de la tonne de CO2 (aujourd’hui à un niveau extrêmement bas), seuls 2 ou 3 projets,    peut-être 4, pourront être financés. Autant dire qu’en n’étant qu’en 8ème position ULCOS semble fortement compromis.

Les projets classés devant ULCOS seraient, nous dit-on, en partie financés. Mais ULCOS l’est aussi. L’Etat, associé aux collectivités territoriales, prévoit d’apporter 150 millions d’euros. Désormais, la balle est dans le camp des Etats membres. La Commission va leur demander de confirmer les projets proposés et les financements promis. ULCOS peut encore espérer gagner des places dans le classement en profitant du retrait d’autres projets. Dans ce contexte, il faut espérer que la tonne de CO2 reparte fortement à la hausse.

Mais surtout il est nécessaire de maintenir la pression sur la Commission  et les décideurs jusqu’au bout. Pour ma part, je suis absolument décidée à me battre pour l’avenir de l’industrie sidérurgique en Lorraine, et j’invite toutes celles et tous ceux qui veulent pour nos enfants un avenir meilleur à se joindre  à nous pour l’emploi en France et en Europe.

19 juillet 2012