Communiqué de presse de Nathalie Griesbeck 07.09.2012 // L’Avocat Général de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE), Paolo Mengozzi, a estimé hier que le recours de la France contre la décision du Parlement Européen de mars 2011 de regrouper, sur une même semaine, deux sessions plénière en octobre pour les années 2012 et 2013 était bien fondé : une première victoire face à un vote du Parlement en contradiction totale avec l’esprit des Traités de l’Union Européenne.
Le siège de Strasbourg renvoie, en effet, à des références historiques ainsi qu’à des textes juridiques qui ne sauraient être remis en cause par des attaques bien souvent erronées. La question de Strasbourg ou de Bruxelles ne se pose pas puisque selon les Traités qui fondent historiquement notre Union Européenne, Strasbourg est le siège du Parlement Européen. Comme le souligne très bien l’Avocat général de la Cour de Luxembourg, le regroupement de deux sessions plénières de deux jours sur une même semaine en octobre n’a aucune cohérence, n’est absolument pas justifié et qui plus est, va totalement à l’encontre du droit européen.
Deux jours après la découverte de fissures dans 3 des 21 poutres en bois surplombant l’hémicycle du siège bruxellois du Parlement Européen et la fermeture de l’hémicycle de Bruxelles, les conclusions de l’Avocat Général sont un premier pas très encourageant dans la lutte contre les attaques permanentes contre le siège de Strasbourg qui ressurgissent régulièrement comme un vieux serpent de mer et jouent contre nos efforts, contre notre travail concret au sein du Parlement Européen et contre l’image du Parlement européen et de l’Union Européenne. Or il est aujourd’hui nécessaire de faire avancer l’Europe sur de grands projets, en s’affranchissant de querelles annexes.
Metz, le 7 septembre 2012
Communiqué de presse de Nathalie Griesbeck
Députée européenne
Vice-présidente du Conseil Général de la Moselle
7 septembre 2012
