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Alors que la Commission européenne doit publier très prochainement ses propositions pour le 4ème ferroviaire, Nathalie Griesbeck rencontrait la semaine passée à Metz Guillaume Pépy, Président de la SNCF, qui était en Lorraine dans le cadre de la réforme du ferroviaire. Membre de la commission Transports du Parlement européen, Nathalie Griesbeck porte un oeil attentif aux grandes mutations du ferroviaire qui se nouent actuellement en Europe et particulièrement en France.
A Bruxelles lorsque l’on parle de ferroviaire, on arrive rapidement au débat sur la séparation totale entre le gestionnaire d’infrastructure et l’opérateur ferroviaire historique. Autrement dit entre RFF et la SNCF. En France cela fait longtemps que nous travaillons sur ce modèle et que nous militons pour que celui-ci se développe dans le reste de l’Europe et en particulier chez nos voisins allemands. Alors que l’idée semblait progresser au point de vraisemblablement se retrouver dans la proposition de la Commission européenne, il semblerait qu’à Paris, nous ayons décidé de faire marche arrière et de revenir au vieux modèle intégré.
Pourquoi un tel revirement alors que le reste de l’Europe semble prendre le chemin inverse? Alignement sur le modèle allemand? Préparation à l’ouverture de la concurrence? Les motivations restent encore obscures et les interrogations nombreuses. Mais dans cette affaire, une chose est certaine, la SNCF est un joyau français qu’il faut préserver. Chacun d’entre nous y est attaché, porte un lien particulier avec cette entreprise et ce malgré les couacs qui peuvent parfois survenir. C’est pour cela que je reste très vigilante et attentive aux évolutions de cette très grande entreprise française. Dans les prochains jours, je m’entretiendrai avec les représentants de la SNCF auprès des institutions européennes et je ne manquerai pas d’exprimer mes interrogations afin de vous apporter des éclaircissements.
27 novembre 2012
