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Metz décroche!


Moselle

Communiqué de presse de Nathalie Griesbeck//Metz le jeudi 21 mars 2013.

Juré, promis : le Centre Pompidou de Paris s’était engagé à laisser à demeure à Metz une œuvre majeure au bénéfice de Pompidou-Metz. Très vite on annonce bruyamment que l’heureuse élue appelée à faire le bonheur des visiteurs n’est autre que le rideau de scène peint par Picasso pour l’événement surréaliste du ballet Parade créé en 1917. Prévue au départ pour l’ouverture, la promise – dans tous le sens du terme – se faire désirer, mais finit par arriver voici moins d’un an lors de l’exposition consacrée à l’année 1917. Celle-ci terminée, l’œuvre de Picasso, d’une importance à tous égards considérable, demeure à Metz et continue à faire l’admiration de tous les visiteurs qui bien souvent ne sont venus que pour elle. Jusqu’à hier où, patatras, ni vu, ni connu, on la plie vite faite pour la renvoyer d’où elle vient :  c’est-à-dire dans l’obscurité des réserves de Pompidou-Paris – où personne ne peut la voir -. Pour quel profit ? Comprenne qui pourra. C’est vraiment du pur perdant-perdant ! Et pour le Centre Pompidou-Metz ce n’est vraiment pas une aide ni un encouragement ! Pris par ses nombreuses occupations et préoccupations – dont, avant tout le reste, les travaux si mal menés du Mettis -, le Maire de Metz n’a   peut-être pas eu le temps de s’en soucier. Vraiment dommage : car la Culture, c’est évidemment aussi de l’économie, de l’attractivité et donc de l’emploi. Oui, malheureusement, avec ce décrochage, c’est Metz qui continue à décrocher.

21 mars 2013