[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x1093vy_accord-ue-us-vigilance_news[/dailymotion] C’est sur dossier hautement sensible politiquement que les députés européens devaient voter la semaine passée à Strasbourg. A un peu plus d’un an des élections européennes, les parlementaires se sont prononcés pour une certaine limitation de la portée de l’accord de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis en excluant notamment la culture du mandat de négociations. Nathalie Griesbeck rappelle que « la culture ne peut être considérée comme une simple marchandise ».
Alors que la Commission souhaite le mandat de négociation le plus large possible, Nathalie Griesbeck qui s’est abstenue sur ce texte, appelle à la méfiance dans ces négociations. « Les Etats-Unis sont un partenaire historique et de premier plan avec lequel nous devons avoir des liens étroits, mais nous ne devons pas non plus brader notre modèle européen et notamment notre modèle agricole au nom d’hypothétiques points de croissance promis par la Commission européenne » souligne-t-elle. Car en effet les enjeux sont stratégiques et importants et les sujets politiquement sensibles nombreux. Outre la question des marchés publics, de l’industrie ou des brevets, l’accord pourrait concerner des sujets qui touchent directement à la vie des européen (OGM, normes alimentaires et sanitaires etc….) Pour Nathalie Griesbeck ici réside une ligne rouge à ne pas franchir : « Nous avons un modèle agricole unique au monde avec des produits de très grande qualité. Ici, soyons clairs afin que la Commission européenne n’essaye pas d’introduire les OGM ou autre, car le Parlement européen s’y opposerait par un non ferme et définitif. »
Dans les semaines qui viennent les négociations devraient commencer. Celles-ci pourraient durer au moins deux ans….
28 mai 2013
