S’il y a bien un programme européen que vous connaissez c’est sûrement Erasmus. Qui n’a pas suivi les aventures de Xavier dans « l’Auberge espagnole » ou n’a pas rendu visite à un ami en Irlande, en Grèce ou en Bulgarie alors qu’il profitait d’un échange universitaire. En cette session de novembre, les députés européens ont adopté le nouveau programme Erasmus + qui a vu son budget augmenter de 40%. Nathalie Griesbeck salue ce vote, à une très large majorité, qui prouve que l’Union européenne a bien compris l’importance d’investir dans l’éducation, la jeunesse et la mobilité.
Le programme Erasmus a déjà permis à près de de 3 millions de jeunes de faire l’expérience d’études ou d’un stage à l’étranger. Il s’agit d’un des programmes européens les plus populaires, ceci étant lié à l’impact direct qu’il a sur les citoyens.
Le nouveau programme Erasmus+ fusionne tous les anciens programmes de mobilité dans l’éducation – type Erasmus, Comenius, Leonardo, etc. – de façon à simplifier l’action de la Commission en la matière.
Au-delà de l’importante augmentation de budget, Erasmus+ apporte un certain nombre de nouveautés. Tout d’abord, le programme s’ouvre à de nouveaux bénéficiaires. En effet, en plus des élèves, des professeurs et du personnel, les apprentis, les formateurs et les sportifs pourront maintenant bénéficier des échanges. Le choix des destinations sera également plus large pour les participants puisque le nouveau programme s’ouvre aux États voisins de l’Union européenne. Enfin, Erasmus+ met en place un nouveau système de garantie de prêts allant jusqu’à 12 000 euros pour les étudiants en master.
L’idée est bien de permettre à tout Européen qui le souhaite d’aller se former dans un autre État membre et à terme de banaliser ce type d’entreprise. Nathalie Griesbeck se réjouit de l’adoption de ce programme qui œuvre à une plus grande cohésion au sein de l’Union européenne.
27 novembre 2013
