Vous aimez la tomme de montagne, la charcuterie corse et la liqueur de Génépi? Vous aimeriez surtout être certains que les produits que vous achetez sur les sommets soient fabriqués dans le respect des règles de l’art? Il est donc essentiel que la mention « produit de montagne » introduite par l’Union européenne en 2013 s’applique bien aux produits dont les matières premières proviennent des montagnes, mais qui sont également transformés en montagne. C’est la raison pour laquelle Nathalie Griesbeck soutient Euromontana, l’Association européenne pour les zones de montagne, dans leur demande à la Commission européenne pour que seuls les produits transformés dans les zones montagneuses soient identifiés comme « produits de montagne ».
En 2012, l’Union européenne a adopté un règlement qui a introduit un certain nombre d’appellations d’origine contrôlée (AOC) et d’indications géographiques protégées (IGP) pour les produits agricoles et les denrées alimentaires, parmi lesquelles la mention « produit de montagne ».
La Commission souhaite aujourd’hui étendre la dénomination « produit de montagne » aux produits transformés en dehors des zones de montagne, dans un périmètre allant jusqu’à 30 km du bord de la montagne. Ce qui signifie par exemple qu’un fromage fabriqué à Milan avec du lait de brebis élevées dans les zones montagneuses pourrait avoir la mention « produit de montagne ».
Nathalie Griesbeck soutient, en lieu et place de cette règle, un système de dérogations permettant de donner la mention « produit de montagne » à certains produits fabriqués hors des montagnes pour des raisons particulières telles une insuffisance des infrastructures montagnardes. L’objectif est d’assurer une qualité supérieure des produits dit « de montagne » aux consommateurs.
11 novembre 2013
