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Davantage de transparence pour les grandes entreprises


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Le  fonctionnement des grandes entreprises peut paraitre opaque et, il faut le dire, c’est parfois le cas. C’est pourquoi, le Parlement européen a voté, lors de sa dernière session plénière de la mandature 2009-2014, une directive concernant la publication d’informations non financières et d’informations relatives à la diversité par certaines grandes sociétés et certains groupes. Nathalie Griesbeck se réjouit, comme toujours, d’une plus grande transparence dans le milieu des affaires.

Les grandes entreprises – d’au moins 500 employés – devront dorénavant publier davantage d’informations non financières et d’informations relatives à la diversité que ce qu’elles ne faisaient jusqu’à présent. Les consommateurs, les investisseurs et de façon plus générale, les citoyens, bénéficieront ainsi d’éléments supplémentaires leur permettant d’évaluer les grandes firmes et leur impact économique, social et environnemental.

Parmi les thèmes qui devront être abordés dans les rapports de gestion, un grand nombre sont liés à la responsabilité:

Le communiqué de presse du groupe parlementaire de Nathalie Griesbeck:

L’UE fait un pas vers une plus grande transparence des entreprises

 Le Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg a voté aujourd’hui  une nouvelle directive améliorant la transparence des entreprises dans l’Union européenne. Les entreprises européennes devront pour la première fois reporter leurs informations descriptives et financières. Cela signifie par exemple des éléments comme des politiques environnementales et anti-corruption et la diversité de la main d’œuvre. La directive ne concerne que les grandes entreprises dont le nombre d’employés s’élève en moyenne à 500.

 Pour l’alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE) au Parlement européen, ce vote signifie une première étape vers une garantie d’une plus grande transparence non financière.

Rebecca Taylor (Royaume-Uni, LibDem), porte-parole de l’ADLE sur cette proposition a déclaré : « Ce vote est une occasion unique afin d’améliorer la responsabilité  et la transparence des grandes entreprises en Europe, et je suis heureuse d’avoir contribué à sa réalisation ».
« Pour les entreprises qui déclarent déjà leur impact sur la société, il s’est avéré que les rapports ont grandement contribué à leur réussite à long terme ».

« Cependant, ce n’est qu’un début, et même si le texte final n’est pas aussi ambitieux que je ne l’avais espéré, je crois fermement qu’il aidera les consommateurs et les investisseurs à mieux évaluer les grandes entreprises, ce qui peut avoir une incidence sur leur réussite à long terme. »

La qualité de l’information non financière varie selon les pays européens. L’impact pratique de la directive peut donc varier en fonction des pratiques nationales existantes. Environ 6000 entreprises en Europe devront remplir ces nouvelles obligations de déclaration en présentant leurs impacts sur l’environnement, sur les questions sociales et les questions touchant les employés, sur le respect des droits de l’homme et la lutte contre la corruption ainsi que les politiques qu’elles mettent en place afin de minimiser les principaux risques.

24 avril 2014