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Chers Amis,


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Si j’en crois les très nombreux messages de sympathie et d’indignation mêlées que j’ai reçus de vous et dont je vous remercie du fond du cœur, vous avez manifestement été aussi surpris que moi -et davantage encore indignés- par les allégations saugrenues, erronées et mensongères qu’on a pu découvrir ici ou là dans la presse ou sur internet, s’appuyant sur de prétendues statistiques selon lesquelles je serais détentrice de 68 « mandats » -pas un de moins !- de plus confortablement rémunérés, au point de former au total une somme plus que rondelette. Non seulement faux, archi-faux, évidemment; mais aussi tout bonnement impossible et même vraiment absurde. Par une cruelle ironie, la source de cette vraie Comédie des erreurs est un organisme qui s’est choisi pour nom Transparency International : un comble !

Heureusement, de manière révélatrice, un organe d’investigation qui a aujourd’hui pignon sur rue et qui ne passe pas précisément pour enclin à l’indulgence ni, moins encore, à la complaisance : MÉDIAPART, mais qui tient très légitimement à sa réputation d’exigence et d’esprit critique dans la quête de la transparence, ne s’y est, lui, pas trompé, et a compris sur-le-champ à la simple lecture des chiffres avancés par Transparency sans réflexion ni même élémentaire vérification qu’on se trouvait là en présence d’un tissu extravagant de stupidités absolument sans fondement d’erreurs grossières qui choqueraient même un enfant. Mais, rien n’a arrêté Transparency, la mal nommée, ! Imperturbable, l’organisme a poursuivi sur la lancée, sans s’interroger, suivi par bon nombre de moutons de Panurge de tout poil, mais de peu de cervelle.

Quelle différence, me direz-vous, entre Transparency et un train qui déraille ? Le train, lui, finit par s’arrêter… mais Transparency, hélas, non ! Pourtant qui peut imaginer un instant qu’être désigné par le Conseil Général auquel on appartient, pour le représenter dans les différents organismes auxquels il accorde une attention particulière (tel comité d’hygiène, telle commission du Droit Local, tel conseil de collège ou du Home Israélite par exemple), puisse entraîner quelque rémunération que ce soit et puisse former, au sens précis, autant de « mandats » ? Personne de sensé évidemment, tant c’est absurde autant que faux. Et d’ailleurs tout un chacun peut, d’un simple clic, le vérifier sur le site officiel du Parlement Européen, où il est bien précisé à chaque fois, en parfaite conformité avec la réalité, pour chacune de ces participations : activité non rémunérée.

Voilà en trois mots comment Transparency International a fait en un éclair un pas de clerc. Mais surtout, par son incurie irresponsable, Transparency m’a fait un tort immense en jetant aux chiens et en réduisant à néant par négligence et incompétence, les efforts de rigueur, d’honnêteté et d’efficacité de toute une vie d’élue. Car nous le savons tous : calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Si vous y voyez un vrai remède efficace et rapide, n’oubliez pas de m’en faire part : il sera aussitôt le bienvenu.

Par avance, merci de votre aide comme de votre sympathie.

Bien cordialement

 

Nathalie GRIESBECK

29 octobre 2014