Communiqué de presse de Nathalie Griesbeck – le 10 octobre 2014 // Paris, jeudi 9 octobre, réunion avec les patrons du secteur du transport routier. À son issue, la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, annonce la suspension du péage de transit poids lourds, présenté comme successeur de l’écotaxe.
Coup de colère de Nathalie GRIESBECK, Députée européenne du Grand-Est :
C’est franchement honteux et nous nous couvrons de ridicule aux yeux de nos voisins européens. Un gouvernement, c’est fait pour prendre des décisions – et s’y tenir. Et ici, on en est déjà au énième rebondissement dans cette affaire d’écotaxe. On avance d’un pas, on recule de deux. C’est la danse d’Echternarch… à la française…
Incohérent et velléitaire, le gouvernement français accuse aussi un retard croissant par rapport au reste de l’Europe. Personne ne doute de l’urgence à assurer la transition énergétique. Mais la faiblesse et les maladresses successives du gouvernement aboutissent aujourd’hui à céder au lobby de la route, à désespérer le secteur des travaux publics, à contraindre les sociétés d’autoroutes à augmenter leurs tarifs, pendant que le ministre des Finances contredit publiquement la ministre de l’Écologie.
Également Vice-présidente du Conseil général de la Moselle, Nathalie GRIESBECK s’indigne de la désinvolture du gouvernement quant au sort des salariés et douaniers d’ECOMOUV’, à Metz:
Cette décision politique est tout à fait illisible et incompréhensible. Le gouvernement s’apprête à faire de ces 330 personnes de véritables dommages collatéraux en les laissant sans aucune garantie de maintien de leur emploi… pour un coût, semble-t-il, de 800 millions d’euros à la charge du contribuable français! Une situation que l’on ne peut tolérer dans un contexte où les chiffres du chômage découragent les français et où la dette augmente de jour en jour. À force de reculades, nos ministres achèvent de décrédibiliser la parole politique et de creuser l’écart avec les citoyens.
10 octobre 2014
