Communiqué de presse de Nathalie Griesbeck – Metz, le 24 novembre 2014 // On pourrait croire qu’il s’agit d’un point de détail. En réalité, elle n’est pas seulement symbolique, elle est aussi symptomatique, politique et tout simplement pratique. C’est un problème de sens et de cohérence. C’est vrai pour Strasbourg, qui doit absolument être et rester le siège du Parlement de l’Union Européenne et qui a donc d’autant plus vocation à être l’une des capitales européennes qu’elle est le seul siège d’une institution européenne majeure qui ne soit pas en même temps la capitale de l’un des Etats de l’Union (Bruxelles pour la Belgique, ou Luxembourg). Je ne cesse de défendre avec vigueur, et depuis 10 ans, le rôle et la place de Strasbourg comme CAPITALE EUROPEENNE. En revanche, vouloir en faire en même temps la capitale de la grande région proprement anonyme : Champagne-Ardenne, Lorraine et Alsace, ce n’est pas seulement, comme on dit, mettre la charrue avant les bœufs, mais construire une chimère sans queue ni tête absolument absurde : idiotie géographique, car une capitale doit au être au centre (ou non loin), ne serait-ce que pour des raisons pratiques, absurdité humaine aussi, enfin INCOHERENCE ET INJUSTICE POLITIQUES. Incontestablement c’est Metz qui se trouve ici au centre du nouvel ensemble (voulu à tout prix par le pouvoir sans réflexion ni consultation véritables) et pour qui cette vocation naturelle de CAPITALE ADMINISTRATIVE viendrait en même temps offrir une sorte de compensation non négligeable aux multiples suppressions d’emplois et de fonctions aux effets catastrophiques. Un peu de bon sens, ça peut faire du bien !
24 novembre 2014
