Newsletter


Voir toutes les newsletters

L'Agenda numérique européen dans vos régions

Photo : shutterstock.com


Dossiers Spéciaux

L’Agenda numérique européen : de quoi parle-t-on ?

La crise financière de 2008 a révélé certaines faiblesses structurelles de l’économie européenne. La stratégie «Europe 2020» lancée par la Commission européenne en 2010 constitue un des éléments de réponse à cette crise. Elle fixe des objectifs en matière d’emplois, de productivité et de cohésion sociale. C’est dans ce contexte qu’en 2010 Neelie Kroes  (la Commissaire européenne au numérique de l’époque)  a proposé une  « Stratégie du numérique »* afin de conduire l’Europe vers cette croissance intelligente, durable et intégratrice visée par la stratégie «Europe 2020».

Cette stratégie du numérique tend à créer des bénéfices économiques et sociaux durables à partir d’un marché unique du numérique. Ce marché doit essentiellement être fondé sur un internet rapide et sécurisé. Un plan d’action de 7 objectifs, appelé Agenda numérique européen, a alors immédiatement été établi par la Commission européenne pour répondre au défi de l’ère du numérique et aux lignes de cette stratégie du numérique. Il s’agit de :

  1. Créer un nouvel environnement réglementaire stable pour le haut débit
  2. Créer de nouvelles infrastructures de services publics numériques
  3. Lancer une grande coalition sur les  compétences  et les emplois numériques
  4. Proposer  une stratégie de l’UE  en matière de cybersécurité (définition d’une stratégie et création d’un centre européen de lutte contre la cybercriminalité)
  5. Mettre à jour le cadre du droit d’auteur
  6. Donner un coup d’accélérateur à l’informatique en nuage (« cloud » = stockage de données sur des serveurs distants et accessibles par Internet)
  7. Lancer la nouvelle stratégie industrielle électronique
Consultez la chronologie interactive de l’Europe du numérique sur le site de Toute l’Europe:
http://www.touteleurope.eu/actualite/chronologie-de-l-europe-numerique-1.html

Pourquoi un tel agenda?

L’objectif de la stratégie numérique, dans notre monde actuel hyper-connecté, consiste non seulement à assurer l’accès à l’internet à tous les Européens, mais également à les aider à se frayer un chemin dans le monde numérique et à mettre ce dernier au service d’une société meilleure.

Or, en 2012, on constatait encore que 22% des Européens n’avaient jamais utilisé Internet. Un chiffre étonnant pour des millions de citoyens connectés mais surtout révélateur d’une réalité : l’Europe peine encore à entrer dans l’ère du numérique. (http://www.touteleurope.eu/actualite/l-acces-internet-dans-les-etats-membres.html)

Des arguments économiques peuvent également être avancés. Selon la nouvelle commission européenne (2014-2019) – dite « Commission Juncker » du nom de son président – : « En créant un marché unique du numérique connecté, l’Union européenne pourra générer jusqu’à 250 milliards d’euros de croissance supplémentaire en Europe au cours du mandat ». Ce marché unique que nous avons déjà mentionné consiste essentiellement en l’élimination des entraves nationales aux transactions effectuées en ligne. Toujours d’après la Commission européenne, la moitié des gains de productivité réalisés dans l’UE au cours des 15 dernières années était due aux technologies de l’information et de la communication (TIC).

Enfin, il est aussi reconnu que les technologies du numérique peuvent aider à relever des défis dans de nombreux domaines du quotidien et à faire face aux défis sociétaux: amélioration des services de santé et de l’aide aux personnes âgées (télémédecine, données des patients, etc.), e-accessibilité pour les personnes handicapées, services publics plus performants (e-administration), démocratisation de l’accès au patrimoine culturel européen (visites virtuelles), aide au développent durable (objets connectés permettant la gestion de la consommation énergétique, l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, etc.).

Qui est en charge de cet agenda dans l’Union européenne?

Depuis quelques mois, au sein de la commission européenne, les personnalités directement responsables de cet agenda numérique sont le Vice-Président estonien Andrus Ansip, en charge du portefeuille du Marché unique du numérique, et le Commissaire allemand Günther Oettinger, à la tête de la direction générale Économie numérique et société.

ansip           oettinger
Andrus Ansip                           Günther Oettinger

Quels réformes et moyens pour atteindre ces objectifs?

De manière non exhaustive, plusieurs mesures européennes ont été prises ou annoncées dans le domaine du numérique.

La Commission européenne a notamment fait une proposition de marché unique des télécommunications en septembre appelé « paquet législatif relatif à la création d’un «continent connecté» » et considéré comme le projet « le plus ambitieux » proposé par l’exécutif européen en 26 ans de réformes du secteur. Ce paquet a permis de supprimer, depuis le 1er juillet 2014, les frais d’itinérance (roaming) applicables aux appels mobiles entrants lors de déplacements dans l’UE, d’interdire que les tarifs facturés par les opérateurs pour un appel fixe intra-UE ne soient plus élevés que ceux d’un appel national longue distance, ou encore de garantir la neutralité du Net (principe qui garantit l’égalité de traitement de tous les flux de données sur Internet).

La Commission a également alloué près de 200 millions d’euros à l’initiative «Villes et communautés intelligentes» dans les budgets 2014-2015 du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020, afin d’accélérer les progrès et d’étendre le déploiement des solutions en matière de villes intelligentes. Les projets réalisés dans ce cadre pourront également faire appel aux Fonds structurels et d’investissement de l’UE.

En novembre dernier, le nouveau président de la Commission européenne a annoncé un plan d’investissement visant à relancer les investissements en Europe. Ainsi, un nouveau fonds européen pour les investissements stratégiques portant notamment sur le financement des projets d’infrastructures du numérique a été mis en place.

Enfin, plus récemment, Laimdota Straujuma, Première ministre de la Lettonie et nouvelle présidente du Conseil de l’Union européenne depuis le 1er janvier 2015, a déclaré que les objectifs de la présidence de son pays sont d’avoir « une Europe compétitive, numérique et forte sur la scène internationale ».

Et… concrètement en France et dans les régions du Grand Est ?

En France, le gouvernement a récemment annoncé, via Axelle Lemaire, Secrétaire d’État en charge du numérique, son ambition de faire de la France une République du numérique. Un projet de loi est donc en cours d’élaboration.

Pour l’heure et en ce qui concerne le Grand Est, Nathalie Griesbeck vous invite à trouver ici la stratégie de votre région !

La stratégie numérique en Lorraine

La Lorraine numérique : Un constat, des enjeux

La place de la Lorraine au sein de l’économie numérique est aujourd’hui difficile à cerner et à déterminer. En pointe dans certains secteurs, la région accuse un retard considérable dans d’autres. En termes d’emplois liés au secteur numérique, la Lorraine n’est, selon l’INSEE, classée que 17ème région française.

-ampouleLe saviez-vous ? En Lorraine, quelques 1100 entreprises sont liées directement au numérique. Les disparités sont criantes entre Nancy (Meurthe-et-Moselle) où l’industrie digitale représente 2,7 % de l’emploi privé et le bassin de Remiremont (Vosges) où elle n’atteint que 0,4 %.

Avec 2,1 % de l’emploi liés au numérique (contre 2,4 % pour la moyenne nationale) la Lorraine est un peu en dessous de la moyenne nationale.

À l’heure actuelle, investir dans les réseaux et infrastructures numériques est devenu plus qu’une nécessité un défi permanent. La lorraine, qui compte 6 Zones d’Activités Labélisées Très Haut Débit, doit maintenant s’atteler à réduire la fracture numérique latente dans les territoires ruraux.

-ampouleLe saviez-vous ? : La Lorraine est une région à la pointe en matière d’e-santé. En effet, ODYS est le service régional de téléconsultation et le télédiagnostic entre sites distants et son objectif est d’assurer une optimisation du parcours de soin, de lutter contre les déserts médicaux et de permettre une intervention rapide de spécialistes en cas de nécessité.

Les opportunités pour une reconversion numérique en Lorraine

La stratégie régionale…

En Lorraine, l’échelon départemental a été retenu pour l’élaboration de Schémas Directeurs d’Aménagement Numérique des Territoires (SDANT). Leur articulation, dans le cadre de la Stratégie de Cohérence Régionale pour l’Aménagement Numérique des Territoires lorrains (SCORANT) a pour objectif d’assurer une véritable cohérence entre les opérations menées par les collectivités et les opérateurs privés de télécommunications en instaurant une gouvernance partagée.

-ampouleLe saviez-vous ? : Pour financer une startup en Lorraine : Lancé en 2015, un fonds de 7 millions d’euros dédié au numérique vient d’être débloqué dans la région. Filiale Capital Risque de l’ILP, la région est premier actionnaire de ce fonds.

10688181_892686954093724_1335034643354105949_o

Le Point sur : LORnTECH : Développée dans le cadre de l’initiative French Tech, cette stratégie pluriannuelle ambitieuse de la Lorraine qui vise à encourager le développement du numérique, s’emploie à fédérer les différents acteurs, régionaux, nationaux et internationaux autour de ce développement numérique en se fixant de nombreux objectifs, dont voici certains figurant parmi les principaux :. + 100% d’emplois dans le numérique en 10 ans,. + 50% de PME numériques en 6 ans,. + 100% de startups accélérées par LORnTECH en 3 ans,. Création du label « Tech responsable » : Labellisation de 30% des entreprises numériques au plus tard dans 3 ans.

-ampouleLe saviez-vous ? : Le Pacte Lorraine : Signé entre l’État et la région en septembre 2013, il vise à redynamiser la région en se fondant sur trois objectifs et 16 mesures. Ce dispositif qui mobilise l’université de Lorraine, les centres de recherche, les laboratoires et les entreprises s’emploie à redéployer les compétences régionales a aussi pour but de développer l’économie numérique.

… Et l’Europe du numérique ?

Concrètement, la Lorraine bénéficiera de la part de l’Union européenne d’une enveloppe globale de 408.540 millions d’euros pour la période 2014-2020. Cette dernière, permettra de financer, entre autres, les actions en faveur du numérique. En effet, le FEDER, en clair, l’un des trois fonds de répartition, financera l’objectif de développement numérique en région à hauteur de 9.79% de son budget, soit plus de 40.000.000 d’euros.

Améliorer l’accessibilité aux technologies de l’information et de la communication (TIC), ainsi que leur utilisation et leur qualité : Le secteur du numérique lorrain porte principalement sur les télécommunications, le conseil, la programmation, la maintenance informatique et le traitement et l’hébergement de données. Toutefois, la Lorraine souffre d’une faible motivation des opérateurs privés concernant le déploiement de la fibre optique ; seules les villes de Metz, Nancy et Vandœuvre-lès-Nancy seront couvertes d’ici la fin de l’année 2015. La disponibilité des services Internet fixes sur le territoire, toutes technologies d’accès confondues (relevant à la fois d’initiatives publiques et privées), est aujourd’hui la suivante :

  • Très Haut Débit (30 Mbps et plus) : 39%
  • Haut débit de qualité (4 à 30 Mbps) : 46%
  • Haut débit (2 à 4 Mbps) : 8%
  • Bas Débit (moins de 2 Mbps) : 6%

L’investissement européen et les enjeux majeurs en Franche-Comté

L’attractivité et la qualité de vie des territoires : L’objectif est de mener à bonne fin la couverture Haut Débit (fixe et mobile) du territoire pour permettre le déploiement du Très Haut Débit pour tous en Lorraine en veillant à la complémentarité des initiatives privées et publiques, et en favorisant l’émergence de services numériques innovants à destination des personnes (e-santé, e-médecine, e-éducation, e-tourisme et e-inclusion).

La diversification et l’enrichissement des méthodes d’enseignement et de formation grâce à l’usage des TIC : En matière d’éducation, de formation, d’enseignement supérieur et de recherche, la priorité est mise sur la finalisation de l’interconnexion de l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur et l’accessibilité de l’ensemble des écoles, collèges et lycées à du haut débit de qualité et à terme au très haut débit.

La mise en œuvre des schémas SDANT réalisée dans le cadre de la réactualisation de la stratégie SCORANT permet d’estimer les résultats de l’action envisagée par les collectivités lorraines en termes de services Haut débit de qualité et Très haut Débit. Ainsi, environ 90% de la population lorraine serait éligible au HD de qualité en 2017.

Et concrètement ? Des exemples de projets

elaaaFocus sur un projet cofinancé par l’Union européenne : Création d’une DataBase associée à une Biobanque sur les leucodystrophies (Association ELA) – 2010 (début du projet)

La collecte de données, qui a commencée en 1992, a été rendue possible grâce à un réseau de recherche clinique Inserm, puis au soutien de l’association ELA, comme de structures institutionnelles ainsi que de financements européens par le biais du programme FEDER (2007-2013).

Sur un montant global de 2.280.000 euros, l’UE a contribué au financement du projet de l’association ELA à hauteur de 760.000 euros. En 2014, une « biobanque » destinée à collecter ces données indispensables a été inaugurée à Nancy.

Aujourd’hui, plusieurs milliers de familles de patients atteints de leucodystrophie sont enregistrés dans cette base de données aux intérêts multiples : optimisation du suivi individuel de chaque patient, mais aussi suivi de l’histoire de sa maladie et identification des mécanismes qui permettront de favoriser une prise en charge efficace des malades.

La stratégie numérique en Alsace

L’Alsace, une région pleine d’atouts

L’Alsace, au cœur de l’Europe, se trouve parmi les régions les plus dynamiques de France. Sa position centrale dans le grand marché européen lui confère de nombreux atouts et un énorme potentiel de développement numérique. Une économie dynamique et diversifiée impulsée par ses nombreuses PME jeunes ainsi que ses grandes entreprises permet à la région d’être compétitive sur le terrain du numérique. La région regroupe par ailleurs 5 pôles de compétitivité et son offre de formation lui offre un avantage certain, au même titre que sa proximité avec l’Allemagne et notamment avec Karlsruhe qui représente le 4ème pôle d’excellence TIC en Europe selon un rapport de la Commission européenne (2014).

-ampouleLe saviez-vous ? La licence référenceur rédacteur web disponible en Alsace est unique en France. Parlez de ce diplôme d’avenir autour de vous !

-ampouleLe saviez-vous ? : 1 863 entreprises sont identifiées en Alsace comme appartenant à la filière numérique. Elles sont constitutives de l’ensemble de la chaîne des acteurs qui font le numérique (Formation, recherche, clusters, startups, PME innovantes, pôles de compétences numérique, investisseurs, acteurs associatifs, chambres consulaires, collectivités, etc.)

Les chantiers du numérique en Alsace

La stratégie régionale…

Depuis 2010, l’Alsace dispose d’une stratégie de cohérence régionale d’aménagement numérique (SCoRAN) qui contient le schéma directeur territorial d’aménagement numérique (SDTAN) au niveau départemental. Le SDTAN qui a élaboré le projet d’aménagement numérique de l’Alsace, est venu fixer les objectifs régionaux en matière de couverture numérique du territoire en élaborant le projet d’aménagement numérique.

La tâche principale de ce SDTAN est de permettre l’optimisation de la couverture en Très Haut Débit de la région Alsace avec une ambition à terme : « La fibre optique pour tous« .

Parallèlement, la Convention Cadre d’objectifs triennale en faveur de l’Économie Numérique adoptée en juin 2012 a pour but de soutenir la croissance de l’économie numérique et de favoriser le développement de projets innovants à fort impact pour l’Alsace.

Cette convention définit la stratégie, mise en œuvre conjointement par la Région Alsace et la CCI durant 3 ans. Elle se décline à travers un plan d’action stratégique articulé selon quatre grands axes :

  • le renforcement de l’offre de formation,
  • le développement des infrastructures de télécommunications,
  • le renforcement du tissu numérique alsacien,
  • le développement des contenus et des usages.

FT

Le Point sur : L’Initiative French Tech

L’initiative gouvernementale French Tech vise à l’émergence de champions numériques de niveau mondial. Portée par le Pôle Métropolitain Strasbourg-Mulhouse au nom de tous les acteurs de l’écosystème numérique alsacien, le dossier de candidature à la labellisation Métropoles French Tech traduit la mobilisation et la détermination du territoire et de ses acteurs à faire valoir leur capacité d’innovation et de coopération dans le domaine de l’économie numérique.

-ampouleLe Saviez-vous ? La bourse French Tech a été lancée en mars 2014. Elle permettra de soutenir les entrepreneurs porteurs d’un projet fondé essentiellement sur une innovation d’usages, de procédés ou de services, pour la création de valeur et d’emplois. Cette bourse pourra couvrir la totalité des dépenses présentées, jusqu’à 30 000 euros.

… et l’Europe du numérique ?

Concrètement, l’Alsace bénéficiera de la part de l’Union européenne d’une enveloppe globale de 324,14 millions d’euros pour la période 2014-2020. Cette dernière permettra de financer, entre autres, les actions en faveur du numérique. En effet, le Fonds européen de développement régional (FEDER), financera l’objectif de développement numérique en région à hauteur de 18,18 % de son budget, soit plus de 15 855 907 euros.

Afin d’améliorer l’accès aux TIC et d’accroître leur utilisation et leur qualité, le FEDER finance le développement d’infrastructures numériques à destination des PME dans les zones non couvertes par les opérateurs privés. Il accompagne les PME vers l’e-business, et contribue à développer les services publics numériques, particulièrement dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation, et de la culture

L’investissement européen aura vocation à résorber les disparités territoriales en investissant dans les infrastructures nécessaires à la couverture en très haut débit du territoire tout en accompagnant le développement des produits et services TIC en particulier au profit des PME dans le but de renforcer la cohésion sociale au travers des usages et services numériques d’intérêt général.

Et concrètement ? Focus sur le projet : « Prométhée – NTIC au service du suivi des patients greffés » – 2012

Telemedicine_ConsultIl s’est agi, dans le cadre de ce projet, de comparer 2 fois 2 groupes de 50 patients greffés à Freiburg d’un rein incompatible, et à Strasbourg d’un foie pour hépatopathie récidivante. La moitié des patients, dotée d’une borne de consultation à domicile, a été comparée aux autres, bénéficiant de modalités de prise en charge classique, avec des consultations externes régulières.

Le recours aux TIC pour la surveillance à distance de patients greffés en convalescence à leur domicile offrira à ces derniers une liberté et un espace pour vivre aussi normalement que possible, dans leur environnement familier. Ce projet à plus-value européenne a été mené par deux centres de recherche, l’un situé en Alsace et l’autre dans le Land allemand de Bade-Wurtemberg.

Pour un coût total de 336.000 euros, l’Europe, par le biais du FEDER, a participé à hauteur de 168.000 euros à sa réalisation.

La Stratégie numérique en Bourgogne

Lutter contre la fracture numérique en Bourgogne, un enjeu pour le développement régional

La Bourgogne est l’une des régions françaises les plus affectées par les carences de couverture des réseaux, tant fixes que mobiles. La couverture de la région en matière de TIC est à la fois insuffisante et marquée par de fortes disparités. Moins de la moitié de la population peut prétendre à un niveau de service « triple-play » (téléphone, internet, télévision).

Les chiffres placent la Bourgogne en dessous de la moyenne nationale et soulignent la persistance de la fracture numérique sur une partie du territoire bourguignon.

Les enjeux en termes de développement des services numériques touchent de nombreux domaines tels que l’éducation, la santé, les services publics, la formation professionnelle, la culture, etc. C’est la raison pour laquelle, le développement du numérique représente un objectif majeur en termes d’aménagement durable, de développement économique et d’attractivité du territoire bourguignon.

-ampouleLe saviez-vous ? La filière NTIC comptait 769 entreprises en septembre 2014 soit près de 1,6% des entreprises inscrites au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) et plus de 4 050 salariés en 2013-2014. Les établissements se répartissent sur l’ensemble de la région mais plus particulièrement sur les départements de la Côte-d’Or (43,3%) et de la Saône-et-Loire (29,5%).

-ampouleLe saviez-vous ? La filière présente une majorité de micro-entreprises sans salariés (54% des entreprises). 9,1% seulement des entreprises de la filière NTIC emploient 10 salariés ou plus. Moins de 2% des entreprises emploient 50 salariés et plus. Près de 48% des entreprises ont 5 ans d’activité et moins, tandis que 8 % des entreprises ont moins d’un an d’existence.

Les chantiers du numérique en Bourgogne

-ampouleLe saviez-vous ? L’initiative gouvernementale French Tech vise l’émergence de champions numériques de niveau mondial. Elle repose sur l’excellence et la mobilisation de l’ensemble des acteurs, entrepreneurs, investisseurs, financeurs, organismes de formation et de recherche, associations, etc. En Bourgogne, entre 5 et 10 entreprises / porteurs de projetsseront subventionnées via cette bourse French Tech à hauteur de 30 000 euros.

-ampouleLe saviez-vous ? 30 millions d’euros ont été attribués au programme pluriannuel d’investissement destiné au très haut débit en Bourgogne en mars 2014 et permettant d’accélérer le déploiement de la fibre optique. Ce programme ambitieux, porté par le Conseil régional, donnera la possibilité à tous les Bourguignons de se raccorder à l’internet très haut-débit d’ici 2020-2025. Cela représente un investissement de plus de 800 millions d’euros porté notamment par chacun des 4 départements.

La stratégie régionale…

Conscients de la nécessité de développer un réseau internet à très haut débit, l’État et les Collectivités territoriales ont élaboré, en 2012, une Stratégie de cohérence régionale pour l’aménagement numérique du territoire (SCORAN), en lien avec les Schémas directeurs d’aménagement numérique du territoire (SDANT) des 4 départements bourguignons, afin de faire de l’accès au très haut débit pour tous une priorité. L’objectif de ce document est de proposer à court et moyen terme, des solutions pour venir à bout de la fracture numérique sur le territoire. Il vise à couvrir l’ensemble de la population en matière du THD à l’horizon 2025 et 50% d’ici la fin de l’année 2017.

… et l’Europe du numérique ?

Le Point sur le projet ENGAGE : La Délégation de Service Public en charge du réseau du département de la Nièvre, « Nièvre Numérique« , a été choisie pour mener le projet ENGAGE destiné à favoriser le déploiement du Très Haut Débit en Europe avec ce principe : « La coopération entre les régions pour partager des idées, des innovations et de la créativité est indispensable« .

Une forte mobilisation s’est concrétisée à travers le projet ENGAGE. Plus de 100 participants de 13 pays européens, divers représentants politiques, acteurs clés et experts en numérique, se sont joints aux partenaires du projet afin d’échanger sur les enjeux du très haut débit pour les territoires ruraux européens. Le but d’ENGAGE est d’aider les territoires ruraux à construire un réseau THD au meilleur prix. La Commission européenne a par ailleurs présenté à Bruxelles un « guide pour le déploiement du très haut débit »

Le Projet ENGAGE en vidéo.

Concrètement, la Bourgogne bénéficiera de la part de l’Union européenne d’une enveloppe globale de 816,395 millions d’euros pour la période 2014-2020. Cette dernière permettra de financer, entre autres, les actions en faveur du numérique. En effet, le Fonds européen de développement régional (FEDER), financera l’objectif de développement numérique en région à hauteur de 19.98% de son budget, soit plus de 36.67 millions d’euros.

Le FEDER permettra de financer des projets dans le domaine des technologies de l’information et de la communication visant l’amélioration des usages numériques. Au-delà, de la dimension technologique, le numérique est la clé de la participation de la Bourgogne à la société de la connaissance qui appuie son développement sur des services à forte valeur ajoutée.

Le FEDER « Pour une société numérique » bourguignonne

En forte augmentation par rapport à 2007-2013, l’investissement numérique s’explique par la nécessité de continuer à résorber la fracture persistante dans l’accès au THD. Il permettra ainsi d’accompagner une dynamique essentielle sur les nouveaux services numériques pour contribuer à la cohésion territoriale dans les domaines économiques, éducatifs, sociaux et culturels avec pour ambition d’assurer à 50% des Bourguignons la couverture en très haut débit d’ici 2020. Il s’agit principalement de soutenir les projets de réalisation de réseaux d’initiative publique FTTH (Fiber To The Home – Fibre à la maison).

De la même manière, le programme opérationnel bourguignon vise à mettre les TIC au service des citoyens, via le financement de projets de télémédecine, de solutions d’e-administration et d’e-éducation, de pôles de ressources numériques et de datacenters d’une part, et d’autre part d’actions participant à la généralisation de l’utilisation des services de type NFC (Near Field Communication) et au développement des contenus de e-tourisme et de e-tourisme bourguignons. L’intervention publique sur des zones prioritaires non desservies par les opérateurs privés aura un effet levier très important sur la compétitivité et l’attractivité régionale.

Et concrètement ? Focus sur le projet : E-tourisme en Côte d’Or – 2013.

1280px-ClosvougeotLa réalisation de ce projet d’e-tourisme – organiser, réserver des voyages sur internet – a un impact positif sur le territoire. Elle a entraîné la création de 3 à 4 emplois directs et contribue surtout à apporter de l’innovation et des TIC dans le secteur du tourisme, très porteur en Bourgogne. Ainsi, à terme, tous les professionnels du secteur qui bénéficieront d’outils de pointe pour à la fois perfectionner leur offre et atteindre plus facilement leurs clients.

La stratégie numérique en Champagne Ardenne

Le déploiement du numérique en Champagne-Ardenne

Le déploiement des infrastructures numériques dans la région renforce la question du développement des usages des TIC. Une priorité est accordée au développement des usages et services numériques dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la culture, du tourisme et de l’agriculture.

Disposer d’infrastructures d’accès au haut et au très haut débit est une nécessité pour accroître l’attractivité des territoires champardennais au bénéfice de leurs habitants, de leurs entreprises et de leurs organisations publiques. L’enjeu est économique, social et territorial.

-ampouleLe saviez-vous ? : La Champagne-Ardenne est pionnière en matière de « Domomédecine ». Dans des zones rurales où la moyenne d’âge de la population est élevée, la domomédecine vient apporter des solutions utiles et innovantes. Son volet sur la télémédecine de prévention qui, tout en améliorant la prévention et le suivi médical, permet de baisser de 20 à 30% les coûts des opérations et de faire le lien avec des territoires considérés comme déserts médicaux.

-ampouleLe saviez-vous ? : L’achèvement du déploiement du FTTH sur les agglomérations de Charleville-Mézières, Sedan, Reims, Châlons-en-Champagne, Épernay, Troyes, Saint-Dizier et Chaumont (300 622 lignes) est prévu pour 2020. Les travaux sur les agglomérations de Reims, Troyes, Chaumont et Charleville-Mézières ont démarré et s’échelonneront sur plusieurs années.

Les chantiers du numérique en Champagne-Ardenne

La stratégie régionale…

La SCoRAN de Champagne-Ardenne s’inscrit dans le cadre des orientations du plan France Numérique 2012. Elle a vocation à renforcer, en particulier « la dynamique d’action publique et accompagner la structuration de maîtrises d’ouvrage locales en matière d’aménagement numérique des territoires« .

En complément, les actions des collectivités locales de Champagne-Ardenne, au cours des dix dernières années, ont permis de contribuer à l’équité territoriale en matière d’accès à des services de communication électronique performants, notamment à l’internet haut débit en milieu rural. Grâce à ces actions conjuguées, la fracture numérique en termes de haut débit est sur le point d’être résorbée. La modernisation de ces réseaux haut débit s’est effectuée en rajoutant des équipements de transmission et en remplaçant une partie des lignes en cuivre par de la fibre optique.

Un des enjeux définis dans la SCORAN est d’offrir le FTTH (Fibre A la Maison) pour tous à horizon 2025. Le coût pour une couverture de l’ensemble du territoire en fibre optique FTTH est évalué à environ 720 million d’euros.

Cette stratégie régionale est aujourd’hui déclinée dans les schémas directeurs des 4 départements de la région. La validation des schémas de l’Aube et de la Haute-Marne a eu lieu au 31 décembre 2013. Ceux des Ardennes et de la Marne ont été validés au premier semestre 2014. Ces 4 schémas bénéficieront de financements dans le cadre du plan France très haut débit, et du programme FEDER 2014-2020.

Le Point sur : L’Espace Numérique Entreprises : L’ENE de Champagne-Ardenne est le centre de ressources et d’expertises en matière de numérique. L’ENE propose ses compétences exclusivement aux TPE et PME de la région champardennaise. Ces entreprises bénéficient ainsi d’un soutien gratuit pour leurs projets web, e-commerce ou e-marketing, ainsi que de recommandations adaptées.

…et l’Europe du numérique ?

Concrètement, la Champagne-Ardenne bénéficiera de la part de l’Union européenne d’une enveloppe globale de 475.5 millions d’euros pour la période 2014-2020. Cette dernière, permettra de financer, entre autres, les actions en faveur du numérique. En effet, le FEDER-FSE-IEJ financera l’objectif de développement numérique en région à hauteur de 9.64 % de son budget, soit plus de 21.985.000 euros.

Cette dotation s’explique par la nécessité de renforcer le maillage territorial des infrastructures de réseau THD, permettant ainsi d’accompagner l’impulsion essentielle aux nouveaux services numériques pour réduire les fractures sociales et territoriales entre les Champardennais mais également en appui à une croissance durable. De plus, la priorisation des interventions sur des opérations ciblées aura un effet levier sur les entreprises ainsi que sur certaines infrastructures publiques (santé, formation/éducation…) et, dès lors, sur la compétitivité des territoires.

Pour renforcer le développement de la société numérique en Champagne-Ardenne, les actions porteront sur :

  • L’augmentation du taux de raccordement au THD pour favoriser l’économie numérique
  • L’augmentation des usages TIC en permettant le développement de nouvelles pratiques

La région Champagne-Ardenne souhaite relever le défi du développement des usages et services numériques, en lien notamment avec la stratégie de spécialisation intelligente.

Focus sur un projet : Le numérique à l’école, commune de Voillecomte (52) – 2015

Avec un investissement global de 15.794 euros représentant 190 euros par élève et un financement européen à hauteur de 80% du coût total du projet, soit 12.735 euros, l’Europe, avec un investissement de près de 150 euros par élève, permet à une équipe pédagogique n’ayant pas bénéficié du plan gouvernemental École numérique rurale de 2009 de se former pour accompagner les élèves qui s’initieront au nouvel environnement numérique de travail. Véritable outil de cohésion et d’échange au cœur des territoires ruraux de Champagne-Ardenne, il comprend un ensemble de ressources au service des usages pédagogiques et des apprentissages à destination des enseignants, des élèves et des parents.

La stratégie numérique en Franche-Comté

La Franche-Comté : Le numérique au service de l’attractivité

En Franche-Comté, les enjeux sont multiples et la stratégie nouvelle. Que ce soit le développement du THD ou des besoins numériques, la réduction des fractures entre les territoires ruraux et urbains, les nouvelles interfaces entre l’homme et les produits ou encore l’inadaptabilité des réseaux actuels, la région nécessite une intervention pour redynamiser le secteur du numérique et donner à ce territoire les moyens de son attractivité.

Il ressort des différentes études que l’économie numérique a un rôle fort à jouer tant dans l’amélioration de la compétitivité des PME et dans leur accès à l’écosystème d’innovation (performance, développement des services, coopération inter-entreprises…) que dans le désenclavement des zones rurales et défavorisées.

Cependant, en Franche-Comté, le poids du secteur numérique est très faible (seulement 1,8 % de l’emploi salarié régional, contre 3,3 % en moyenne en France métropolitaine) et la filière est constituée pour l’essentiel de très petites entreprises.

-ampouleLe saviez-vous ? Malgré l’absence de quartier numérique, la région développe les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Besançon et Montbéliard, dans le Doubs, et Lons-le-Saunier, dans le Jura, sont les trois pôles où les activités numériques ont pris leur ancrage en Franche-Comté. Les entreprises du secteur représentent environ 450 structures et plus de 3 000 emplois.

-ampouleLe saviez-vous ? : Une étude réalisée par le cabinet McKinsey en mars 2011 a montré la contribution du numérique à la croissance (à hauteur de 25 % pour la croissance du PIB et de 25 % pour la création nette d’emplois) et son effet levier sur la marge opérationnelle (1 euro investi dans le numérique se traduit par 2 euros de marge opérationnelle).

Les chantiers du numérique en Franche-Comté

La stratégie régionale…

La Franche-Comté s’est dotée d’une stratégie numérique en février 2014. Cette nouvelle version de la stratégie de cohérence régionale d’aménagement numérique du territoire (SCoRAN) (la première avait déjà été adoptée en 2011) s’étend, au-delà du déploiement des infrastructures de communication électronique, aux usages du numérique. Même si une action publique existait déjà dans le domaine de ses usages, la Franche-Comté ne disposait pas d’une telle vision globale et prospective dans les grands champs d’usage du numérique que sont l’éducation, la santé, le développement économique, la culture et l’amélioration des relations entre usagers et administrations.

En Franche-Comté, le développement des usages numériques ne pourra se faire sans un renforcement des infrastructures, qui seront financées par des programmes régionaux, nationaux et européens. Ainsi, une dorsale d’interconnexion reliant la Franche-Comté aux   « GIX » (locaux d’interconnexion des réseaux des opérateurs) de Lyon et Strasbourg a été mise en place en 2013.

Le Point sur : LE NUMÉRIQUE RURAL : l’intérêt désormais porté par les différents partenaires institutionnels au numérique rural, en France et dans le reste de l’Europe, permet d’envisager la couverture de l’ensemble des territoires par le THD à l’horizon 2020-2025. Pour le moment, dans l’Union européenne, 20% seulement des foyers ruraux se trouvent couverts en THD. Dans la majorité des régions françaises la mise en place du THD fait partie des priorités européennes. Au niveau national, le Plan France Très Haut Débit a été lancé en 2013 et vise, à ce que d’ici la fin 2022, tous les territoires français soient couverts en THD. L’Union européenne accompagne ce projet avec sa stratégie d’investissement incluse dans le FEDER.

-ampouleLe Saviez-vous ? : En 2009, la région Franche-Comté était la première région industrielle de France (26,9% des emplois). Le développement du numérique, permettra de redonner à ce territoire le dynamisme et la compétitivité nécessaire pour progresser.

…et l’Europe du numérique ?

Concrètement, la Franche-Comté bénéficiera de la part de l’Union européenne d’une enveloppe globale de 679,705 millions d’euros pour la période 2014-2020. Cette dernière, permettra de financer, en outre, les actions en faveur du numérique. En effet, le FEDER, c’est-à-dire l’un des trois fonds de répartition, financera l’objectif de développement numérique en région à hauteur de 7% de son budget, soit plus de 10,31 millions d’euros.

Le programme permettra de financer des projets dans le domaine des technologies de l’information et de la communication visant à améliorer les usages numériques. Au-delà, de la dimension technologique, le numérique est la clé de la participation de la Franche-Comté à la société de la connaissance qui appuie son développement sur des services à forte valeur ajoutée.

La promotion des TIC pour améliorer la compétitivité des entreprises :

Le territoire franc-comtois est marqué par un décalage conséquent avec les objectifs fixés par l’Agenda numérique européen et se trouve confrontée à un retard numérique qui risque de s’accroître si les fractures sociales et territoriales ne se résorbent pas. Parfaitement adapté aux particularités économiques de la région (industries solidement implantées, diversification du tissu économique), le numérique permettra de susciter de l’innovation pour redynamiser l’économie. Par ailleurs, la ruralité très importante, facteur de nombreux déplacement pour les travailleurs, permettra un développement optimal du télétravail et de la vente en ligne.

La promotion des TIC par le développement des usages :

Au-delà de ces enjeux socio-économiques cruciaux pour la Franche-Comté, le numérique doit permettre d’accompagner spécifiquement certaines évolutions de la société dans le sens d’une meilleure cohésion sociale et territoriale.

  • L’e-santé : La Franche-Comté connaît un vieillissement de sa population combinée à une faiblesse de la démographie médicale.
  • L’e-administration et e-services : Dans une région marquée par une faible densité de population, le numérique peut contribuer à maintenir une offre de services publics de proximité (e-services, guichets virtuels, etc…).
  • L’e-éducation et la numérisation culturelle : Ce domaine est en retrait, comme l’illustre le faible taux d’utilisation des espaces numériques de travail (ENT) : 16 % seulement des élèves de l’académie de Besançon (données 2013) y ont recours. L’Union européenne veut permettre à 100 000 jeunes de bénéficier à terme d’un ENT franc-comtois de qualité.

Focus sur un projet : Création d’un Groupe de Prospective numérique en Franche-Comté – 2010 – 2013

Avec le récent bouleversement économique auquel les entreprises doivent faire face, il est devenu particulièrement difficile pour elles d’adapter leur stratégie aux nouveaux environnements qui leur sont imposés tout en continuant à innover. La mise en place d’un Groupe de Prospective Numérique en Franche-Comté répond justement à ces impératifs en rendant visibles, pour les professionnels, les grandes tendances qui feront l’environnement socio-économique de demain en fédérant les acteurs, publics et privés, autour du numérique.

Le coût total du projet : 207.450 euros

Montant du cofinancement européen : 103.725 euros

Bénéficiaire direct : Agence de développement et d’urbanisme du pays de Montbéliard.

Le Numérique : Moteur du développement économique en Europe

http://europarltv.europa.eu/fr/player.aspx?pid=ce34738d-e13b-4572-86d6-a4430097b2e5

16 février 2015