Ce mardi 28 avril, le Parlement européen a adopté la législation visant à réduire la consommation de sacs en plastique légers. Ceci est pour Nathalie Griesbeck une mesure de bon sens environnemental prise au niveau européen.
200. C’est le nombre moyen de sacs en plastique que chaque citoyen de l’UE utilise au cours d’une année. Cela représente près de 100 milliards de sacs en plastique utilisés chaque année en Europe. Dans 90% des cas, ces sacs ne sont ni recyclables, ni même réutilisés. Accumulés sur une année, tous ces sacs en plastique représentent près d’un kilogramme de déchets par personne, soit 500 000 tonnes de déchets à l’échelle européenne : un coût écologique et économique pour nos sociétés qui peut être évité. De plus, bien trop souvent ces sacs (plus de 8 milliards !) viennent souiller nos rivières, nos mers et nos océans particulièrement fragiles. Si rien n’était fait on estime que ces chiffres augmenteraient d’année en année.
C’est pour ces raisons que le Parlement européen a adopté la proposition de la Commission européenne à près de 590 voix en faveur de mesures visant à réduire la consommation de ces sacs plastiques légers, en accord avec le Conseil et après plusieurs longs mois de négociations.
Le texte prévoit que les États-membres réduisent progressivement le recours aux sacs plastiques à un premier seuil de 90 sacs par personne et par an d’ici 2019, puis à 40 sacs en 2025. Des seuils qui obligeront certains États-membres à réduire sévèrement leur consommation, comme le Portugal, la Hongrie ou la Pologne. À l’inverse, certains États-membres comme la Finlande ou le Luxembourg se situent en dessous des nouveaux seuils adoptés par l’UE. Avec une moyenne de 79 sacs plastiques par an et par personne, la France se situe d’ores et déjà en dessous du seuil fixé à l’horizon 2019, mais les efforts doivent continuer pour passer sous le seuil de 2025. Alternativement, ils devront s’assurer que d’ici 2018, ces sacs ne soient pas distribués gratuitement aux consommateurs afin de parvenir aux mêmes objectifs.
Ceci n’est pas une simple mesure environnementale qui pointe sur un détail précis, il s’agit là de la part de l’Union européenne d’une mesure de bon sens afin de préserver nos écosystèmes qui font la richesse de notre continent et de notre planète.
28 avril 2015
