Les commissaires européens réunis mardi 8 septembre à Strasbourg ont donné leur feu vert à la fusion entre Alstom Power (branche énergie) et General Electric (GE), le géant américain.
Nathalie Griesbeck revient en vidéo sur cette bonne nouvelle économique pour Belfort (Franche-Comté).
Alstom dans l’Est (source @Traces Ecrites)
Alstom emploie 93 000 personnes dans une centaine de pays, 18 000 en France, a réalisé un chiffre d’affaires de 20 milliards d’euros en 2013 et enregistré pour près de 24 milliards d’euros de commandes en 2012/13.
Dans l’Est, Alstom Power fabrique des turbines à vapeur et emploie 2000 salariés à Belfort, sur le site du Techn’Hom.
Pour l’emploi et l’industrie
Selon Nathalie Griesbeck, il s’agit du meilleur scénario possible, en termes de développement comme en termes d’emploi. En effet, le seul projet de fusion avait déjà empêché un plan social à la fin de l’année dernière. Cette nouvelle, si elle s’accompagne de garanties pour les salariés en place dans l’usine de Belfort, est donc réjouissante, d’autant plus qu’elle envoie un signal fort pour l’avenir du secteur industriel.
Interviewée dans POLITICO, quotidien très lu par les européens, vous pouvez retrouver la réaction de Nathalie Griesbeck au lien suivant : http://www.politico.eu/article/ge-vestager-expected-to-secure-ec-nod-on-alstom-deal/?utm_source=email&utm_medium=alert&utm_campaign=EC+gives+conditional+approval+to+GE-Alstom+deal
Voici la traduction française de son interview :
« Cet accord est l’option la moins mauvaise en termes d’emplois, si l’on s’assure du respect de certaines garanties, a déclaré Nathalie Griesbeck, dont la circonscription inclut Belfort. « Nous devons rester attentifs pour s’assurer que les garanties pour l’emploi sont bien prévues ».
Quelques jours après ces déclarations, la presse locale parle déjà de la création d’emplois à Belfort :
8 septembre 2015
