Cette semaine de session plénière correspondait également avec le 6ème et triste anniversaire des sommets européens consacrés à la situation budgétaire de la Grèce. Si les graves problèmes économiques rencontrés par ce pays ont occupé une place centrale dans l’agenda politique européen de ces dernières années, force est de constater qu’ils demeurent toujours d’une actualité préoccupante. Nathalie Griesbeck fait le point sur cette question en vidéo.
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Premièrement, et si des réformes ont été entreprises ces dernières années par les différents gouvernements grecs, il convient de souligner que des efforts supplémentaires sont toujours attendus de la part du pays. Il s’agit ici de réformes économiques, mais également de réformes portant sur l’organisation et l’efficacité de l’État, de l’administration, de la justice et du système de santé.
Dans un second temps, il convient de reconnaître que la dette grecque doit être réaménagée et que les aides financières doivent être réorientées vers des projets de long-terme d’investissement, de développement et d’éducation. La reconstruction de l’industrie et de l’agriculture grecque sont des pistes qui pourraient être explorées.
Troisièmement et surtout, il faut cesser de stigmatiser la Grèce et le peuple grec et leur faire porter seuls la faute de cette situation. L’Union européenne a également sa part de responsabilité et elle doit adopter une approche intelligente d’aide aux réformes structurelles et mettre en place des politiques d’investissement porteuses de croissance.
10 mai 2016
