Pour mieux lutter contre la menace terroriste et la criminalité organisée, le Parlement européen a adopté mercredi 11 mai, une réforme de l’agence européenne Europol. La réorganisation de cette agence devrait permettre d’améliorer la coopération entre les autorités de contrôle au niveau national et au niveau de l’Union. Si Nathalie Griesbeck se réjouit de cette réforme tout à fait positive, elle regrette toutefois que cette réforme n’ait pas été plus conséquente. Nathalie Griesbeck vous explique les enjeux de cette réforme en vidéo.
Créée en 1999, Europol, abréviation de « European Police Office », est l’agence européenne de coopération policière, qui siège à la Haye, aux Pays-Bas. Sa mission principale est de faciliter l’échange de renseignements entre polices nationales en matière de stupéfiants, de terrorisme, de criminalité internationale et de pédophilie au sein de l’Union européenne.
Les dispositions du Règlement pour la coopération des services répressifs réformant Europol permet un certain nombre d’améliorations :
Cette réforme permet certes de consolider les pouvoirs d’Europol pour adapter les instruments la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, mais cette réforme aurait pu constituer un véritable pas en avant vers la création d’un « FBI européen », c’est-à-dire un véritable service de police judiciaire et de renseignement intérieur européen ayant une vraie capacité d’enquête pénale et une vraie initiative dans ce domaine. À ce sujet, Nathalie Griesbeck regrette vivement que l’amendement déposé par son groupe parlementaire de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe dans ce sens ait été rejeté par les autres groupes parlementaires.
10 mai 2016