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Perturbateurs endocriniens : un immobilisme inacceptable !


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Le Parlement européen, réunit en session plénière à Strasbourg a adopté une résolution condamnant l’inertie coupable et dangereuse de la Commission européenne à propos des perturbateurs endocriniens. La Commission était en effet chargée d’établir, à partir d’études scientifiques, une liste de critères déterminants les molécules qui perturbent le système hormonal. Face à son manque de volonté flagrant, un recours a été déposé devant la Cour de justice de l’Union européenne, qui a jugé que la Commission avait manqué à son devoir. Nathalie Griesbeck revient sur le vote de cette résolution en vidéo.

Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?

Selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un perturbateur endocrinien est une « substance étrangère à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire ainsi des effets nocifs sur cet organisme, sur ses descendants ou sous-populations. ».

Toujours selon l’OMS, il devient nécessaire de mesurer le risque d’incidence d’un perturbateur endocrinien sur la santé et l’environnement s’il répond à trois conditions :

  1. il présente un effet délétère sur un organisme intact ou sur une sous-population de cet organisme,
  2. il a une activité endocrinienne,
  3. il existe une possible relation de causalité entre les deux.

Quels sont les effets reconnus des perturbateurs endocriniens ?

Les modulateurs endocriniens peuvent :

Pourquoi le Parlement a-t-il adopté cette résolution ?

 

Voir l’arrêt du Tribunal de l’UE :

http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=perturbateurs&docid=173067&pageIndex=0&doclang=FR&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=274680#ctx1

Bien que la Commission ait annoncé qu’elle publierait cette définition dans les prochaines semaines, Nathalie Griesbeck reste vigilante sur la bonne exécution de cette promesse : « Nous appelons de manière urgente la Commission à agir pour réduire cette exposition qui peut provoquer des risques de stérilité et accroît les possibilités de développement de certains cancer. ».

Article précédent à ce sujet :

 

7 juin 2016