La direction d’Alstom, fleuron de notre industrie ferroviaire, a annoncé le 7 septembre dernier la fermeture du site de Belfort pour 2018. Choquée par cette décision, Nathalie Griesbeck est allée, le week-end dernier, à la rencontre des acteurs économiques du territoire et a pu échanger sur ce dossier également avec Christophe Grudler, conseiller départemental du territoire de Belfort.
Alstom, qui vient de remporter un contrat de 2 milliards de dollars aux Etats-Unis, veut quitter le berceau historique belfortin : on y fabrique en effet des locomotives depuis la fin du 19e siècle et les premières rames des TGV y ont vu le jour.
La direction invoque pour justifier cette décision une baisse des commandes qui impacterait en premier lieu le site belfortin.
Inquiète pour le territoire et déterminée à rester aux côtés des habitants dans leur combat, Nathalie Griesbeck s’interroge également : « comment est-il possible que le gouvernement n’ait pas été informé, alors même qu’il détient 20% du capital ? » Il s’agit in fine de l’argent du contribuable, de notre argent.
Le déménagement économique vers le site de Reichshoffen n’est évidemment pas une solution de long terme, seule une véritable politique industrielle volontariste pourrait à l’avenir éviter de tels drames économiques et surtout humains dans une région déjà fragilisée.
Ne laissons pas Belfort devenir un nouveau symbole du déclin industriel de notre pays, un nouveau Florange !
11 septembre 2016
