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Turquie : nous demandons un gel immédiat des négociations


Au Parlement / Mon action

Chaque jour, depuis le « coup d’Etat » du 15 juillet dernier, la situation en Turquie s’aggrave: mesures répressives, emprisonnements massifs, fermeture des médias, purges, disparitions, violations des droits fondamentaux… Le Parlement a, dès lors, décidé de demander le gel des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. « J’ai toujours été contre l’ouverture des négociations pour l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et aujourd’hui, je me réjouis de ce vote massif pour le gel de ces négociations. Je reste toutefois profondément inquiète de la détérioration de la situation dans ce pays situé aux portes de l’Europe et qui doit demeurer un partenaire essentiel de l’Union européenne » a déclaré Nathalie Griesbeck à l’issue du vote. Réaction à voir en vidéo.

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La résolution adoptée par le Parlement européen :

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P8-TA-2016-0450+0+DOC+XML+V0//EN

 

 

Le communiqué de presse du groupe parlementaire de Nathalie Griesbeck :

Le Parlement européen soutien l’appel de l’ADLE à geler les négociations d’adhésion avec la Turquie

Les eurodéputés ont adopté aujourd’hui en séance plénière, à une large majorité, une résolution lancée par l’alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe au Parlement européen, appelant la Commission européenne et les États membres à geler temporairement les négociations d’adhésion en cours avec la Turquie. Cette décision est une réponse aux mesures répressives prises par les autorités turques depuis l’échec de la tentative de coup d’Etat militaire en juillet.
Guy Verhofstadt, président de l’ADLE, a déclaré que la recommandation du Parlement européen doit être mise en œuvre dès que possible : « Ne vous méprenez pas, la Turquie est un partenaire essentiel de l’Union européenne en matière de sécurité énergétique, de conflits en Syrie et en Irak et de lutte contre le terrorisme. Cependant, il est faux de prétendre que nous pouvons avancer sur l’un de ces domaines en piétinant les valeurs et les principes européens, en fermant les yeux lorsque le président Recep Tayyip Erdoğan exige la fermeture des médias indépendants, emprisonne les journalistes et criminalise les membres de son Parlement. »
 
« En entretenant l’illusion des négociations d’adhésion avec un régime de plus en plus autoritaire, l’UE perd de sa crédibilité, trompe nos citoyens et trahis les citoyens turcs qui considèrent l’Europe comme leur avenir. »

 » La Commission européenne et le Conseil doivent agir immédiatement pour geler les négociations d’adhésion ».
Alexander Lambsdorff (FDP, Allemagne), porte-parole de l’ADLE sur la Turquie et vice-président du Parlement européen pour les droits de l’homme et la démocratie, se félicite de la décision prise aujourd’hui : « La Turquie reste un voisin, et un partenaire fort et important de l’UE. Par conséquent, nous devons remplacer le processus d’adhésion par un programme nouveau et positif, basé sur le respect mutuel et la coopération. La coopération peut être fructueuse dans de nombreux domaines: l’énergie, le commerce, la science, la culture et le tourisme. Un dialogue politique renouvelé doit constituer la base de notre relation « .

 

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24 novembre 2016