Face aux malheurs qui frappent la France, l’Europe et le monde, de la guerre de Syrie aux attentats meurtriers de Berlin et d’Istanbul qui viennent d’endeuiller de manière particulièrement cruelle nos amis allemands et la Turquie, il est essentiel que nous conservions avec fidélité le rite des vœux, afin que nous ne perdions ni l’espoir ni le goût d’agir, et en particulier d’agir en faveur de ceux qui souffrent et sont dans le besoin, quels qu’ils soient et en faveur des jeunes, trop souvent frappés par le chômage et tentés par le découragement.
Je vous adresse donc avec d’autant plus de force et de cordialité mes vœux les plus chaleureux de Bonheur, de Santé et de Joie.
Ces vœux, il faut aussi les former en faveur de l’Europe. Elle doit être de moins en moins la chose des diplomates et des eurocrates et devenir chaque jour davantage l’Europe des citoyens, c’est-à-dire vraiment l’affaire de chacun d’entre nous. C’est dans ce sens que, fidèle à l’esprit de Robert Schuman, je travaille au Parlement européen comme sur le terrain à Metz, en Lorraine et sur tout le Grand Est. La tâche est immense. Pour ma part et plus que jamais, je veux développer de l’action concrète et entretenir ce lien direct auquel je tiens au quotidien entre les citoyens européens que nous sommes pour que l’Europe soit plus démocratique et unie et donc plus forte et cohérente. Comme rapporteur sur la création du corps des garde-côtes, j’ai pu agir pour que l’Europe parvienne à protéger réellement ses frontières extérieures et puisse donc continuer d’assurer la libre circulation des Européens en Europe qui nous tient tant à cœur.
C’est seulement si l’Europe est respectée, unie et cohérente que la France le sera aussi et sera à même de peser sur le cours des événements du monde. Et c’est ainsi que pourra renaître pour nous tous la flamme de l’Espérance.
Nathalie Griesbeck
Le 10 janvier 2017
10 janvier 2017
