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UE-Géorgie : un partenariat stratégique !


LIBE

Rapporteur pour son groupe parlementaire sur l’accord de libéralisation des visas de tourisme entre l’Union européenne et la Géorgie, Nathalie Griesbeck intervenait hier en mini-session plénière du Parlement européen à ce sujet. L’occasion pour la députée européenne du Grand Est de souligner une étape très importante dans l’approfondissement des relations entre l’Union européenne et la Géorgie, relations qu’il s’agit de préserver étant donné le contexte géopolitique instable actuel.

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De quoi s’agit-il ?

Le Règlement européen (CE) n°539 / 2001 fixe la liste des pays tiers dont les ressortissants sont soumis à l’obligation de visa pour franchir les frontières extérieures des États membres (Annexe 1) et la liste de ceux dont les ressortissants sont exemptés de cette obligation (Annexe 2)

Ce règlement concerne uniquement les visas pour des séjours de courte durée sur le territoire de l’Union (90 jours) / visas de tourisme.

Figurent par exemple à l’Annexe 1 (pays dont les ressortissants sont soumis à l’obligation de visas) : l’Afghanistan, l’Afrique du Sud, le Bahreïn, le Bénin, la Chine, etc.

Figurent par exemple à l’Annexe 2 (pays dont les ressortissants sont exemptés d’obligation de visa) : l’Australie, l’Argentine, le Canada, Singapour, etc.

Régulièrement, la Commission propose de passer certains Etats de l’Annexe 1 à l’Annexe 2. Ainsi, en 2012, l’Union Européenne a entamé un dialogue pour la libéralisation des visas entre l’Union européenne et la Géorgie.

Les relations UE-Géorgie

Depuis mai 2009, la Géorgie est l’un des six pays adhérant au partenariat oriental instauré par l’Union en vue d’approfondir et de renforcer ses relations avec les pays voisins que sont l’Arménie, l’Azerbaïdjan, le Belarus, la Géorgie, la République de Moldavie et l’Ukraine.

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En septembre 2008 (et suite à la deuxième guerre d’Ossétie du Sud en Géorgie), les Etats européens ont décidé de renforcer les relations UE-Géorgie à travers d’une part la facilitation des visas et d’autre part la réadmission

En 2012, le dialogue sur la libéralisation des visas UE-Géorgie a ainsi officiellement été lancé. La Commission européenne fixe alors des « critères », « domaines » dans lesquels la Géorgie doit faire des progrès pour pouvoir obtenir ce régime de libéralisation des visas (sécurité intérieure, corruption, lutte contre la criminalité, contrôle aux frontières, etc.). En 2016, la Commission a estimé que la Géorgie avait rempli tous les critères imposés par l’UE et a donné son feu vert pour la libéralisation.

2 février 2017