Sanction au Parlement européen : un vice-président déchu !

Ce mercredi 7 février 2018, le Parlement européen s’est exprimé très majoritairement (plus des deux tiers des suffrages) en faveur du retrait du mandat de vice-président du Parlement européen au député polonais Ryszard Czanercki. Ce dernier a été démis pour « faute grave » après avoir insulté une autre députée européenne. Situation très rare au sein du Parlement européen, Nathalie Griesbeck a soutenu cette décision importante qui rappelle la responsabilité des élus européens : sa réaction en vidéo !

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Le 7 février, à la majorité qualifiée, 447 députés ont choisi de sanctionner Ryszard Czarnecki, Vice-président du Parlement européen. Ce député polonais avait comparé une collègue députée européenne de la même nationalité à un « shmaltsivnik », un terme offensant et insultant qui renvoie au temps de l’occupation allemande en Pologne. Cette insulte argotique désigne une personne qui faisait chanter les Juifs ou les personnes les aidant. Face à de tels propos inacceptables, Nathalie Griesbeck estime qu’il était nécessaire que le Parlement agisse en circonstance et lui retire son statut de vice-président.

 Des informations supplémentaires :

• Le Parlement européen dispose de 14 vice-présidents.
• Les Vice-présidents sont amenés à remplacer le Président (actuellement Antonio Tajani) dans l’exercice de ses fonctions. Il s’agit par exemple d’assurer la présidence des séances plénières. En outre, les vice-présidents sont membres du Bureau, une instance importante du Parlement qui fixe les règles de l’institution et prend des décisions administratives.
• Pour mettre fin à un mandat de vice-président, le règlement intérieur du Parlement européen (article 21) précise que la majorité des deux tiers des suffrages exprimés est nécessaire.
• Le Parlement doit désormais élire un nouveau vice-président, qui sera issu du groupe politique de Ryszard Czarnecki, soit le groupe des Conservateurs et réformistes européens.