Mercredi 14 mars, en débat dans l’hémicycle : les relations commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne. Suite à l’annonce de Donald Trump d’imposer des droits de douane élevés sur les importations d’acier et d’aluminium, les députés européens ont tenu à réagir. En faveur d’une réponse proportionnée, le Parlement européen souhaite faire prévaloir le dialogue. Nathalie Griesbeck vous présente sa vision en vidéo.
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Début mars, le Président américain Donald Trump a annoncé que les États-Unis allaient imposer des droits de douane de 25 % sur les importations d’acier et de 10 % sur les importations d’aluminium. Cette annonce, supposée défendre l’industrie sidérurgique américaine, a suscité de vives réactions au sein de l’Union européenne. Le Parlement européen a donc décidé d’y consacrer un débat lors de la session plénière du Parlement ce mercredi 14 mars à Strasbourg.
Comme le rappelle Nathalie Griesbeck, les guerres commerciales ne profitent jamais aux États concernés, c’est pourquoi les députés européens entendent trouver une solution pacifique avec les États-Unis. À ce titre, le vice-président de la Commission européenne, Jyri Katainen, a annoncé que l’Union et les États-Unis avaient d’ores et déjà commencé à travailler ensemble pour lutter contre la situation de surcapacité mondiale dans laquelle se trouve le secteur de l’acier.
L’Union européenne ne restera néanmoins pas muette dans le cas où le dialogue n’aboutirait pas : il est important de réfléchir à des contre-mesures. Ainsi, l’Union européenne pourrait imposer des règles anti-dumping.
En outre, l’Union peut faire appel à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui a le pouvoir de statuer sur des conflits commerciaux et de faire appliquer les décisions prises.
Néanmoins, comme l’a rappelé Cecilia Malström, commissaire européenne chargée du commerce, il est nécessaire de trouver « une réponse ferme mais proportionnée ». Ainsi, l’heure est à la recherche de l’apaisement et du dialogue.
14 mars 2018
