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Nathalie Griesbeck au Rwanda : un dialogue fructueux et nécessaire


Au Parlement

Du 17 au 20 mai, Nathalie Griesbeck s’est rendue à Kigali, au Rwanda, dans le cadre du déplacement des députés de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe (ADLE) membre de l’Assemblée parlementaire paritaire UE-ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique). Ce déplacement en Afrique a été l’occasion de nombreuses rencontres, et d’échanges enrichissants avec des parlementaires venus de tout le continent.

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Les pays de la zone Afrique-Caraïbes-Pacifique, ou « Pays ACP » constituent un ensemble d’États répartis dans ces trois espaces géographiques, cherchant à coordonner leurs efforts de développement, dans des domaines tels que la réduction de la pauvreté. Initialement au nombre de 46 lors de la signature de l’accord fondateur de Georgetown (1975), les pays ACP sont aujourd’hui 79. La coopération entre l’Union européenne et ces pays date de l’époque de la Communauté Économique Européenne : en 1975 est signée la Convention de Lomé, un accord commercial entre CEE et pays ACP accordant des préférences tarifaires à ces derniers.

Les bases actuelles de la coopération entre Union européenne et pays ACP ont été jetées par la signature d’un nouvel accord en 2000, l’accord de Cotonou, signé pour 20 ans. C’est donc à l’aube des futures négociations pour la conclusion d’un nouveau partenariat que la délégation de l’ADLE s’est rendue au Rwanda.

Un partenariat primordial

Nathalie Griesbeck a ainsi pu, au cours de ces quatre journées de rencontres, souligner l’importance du partenariat UE-ACP en 2018. La présence d’invités de haut-niveau, comme le Président de la République du Rwanda, Paul Kagame, ou des parlementaires venus du Rwanda, du Cameroun, du Kenya, du Togo, d’Ouganda, du Niger, démontre la volonté partagée d’entretenir un lien entre les partenaires, pour traiter des défis importants à venir.

Lors des nombreuses tables rondes ont ainsi été évoquées les opportunités et menaces auxquelles font face les pays ACP, et particulièrement l’Afrique. Ce continent présente en effet des situations préoccupantes, sur le plan sécuritaire notamment, nécessitant une coordination internationale et un soutien aux autorités locales.

Des enjeux environnementaux urgents aux conséquences humaines !

Nathalie Griesbeck a également eu l’honneur de présider une table ronde sur le thème des défis écologiques et de la coopération entre UE et Afrique en la matière. Aux côtés de la présidente adjointe de l’Assemblée Nationale du Togo, Mémounatou Ibrahima, Nathalie Griesbeck a mis en avant la vulnérabilité de l’Afrique face aux changements climatiques : sécheresses, crues, destructions agricoles et matérielles, amenant à une raréfaction des ressources, facteur de conflits et de déplacements de populations. Si la dimension environnementale est de plus en plus intégrée dans les traités internationaux, plus d’efforts doivent être faits pour prévenir de telles situations dramatiques sur le futur continent le plus peuplé du monde !

L’Europe ne se fera pas sans regarder vers l’Afrique, c’est une évidence qu’il faut pourtant rappeler face aux courants populistes prônant le repli sur soi et la fermeture aux autres. Restant attentive au dialogue avec les pays ACP, Nathalie Griesbeck se réjouit de pouvoir, du 16 au 20 juin, participer en tant que membre de l’Assemblée paritaire ACP-UE, à la prochaine réunion, à Bruxelles, de ce rassemblement prometteur et essentiel ! Il s’agira d’une occasion de discuter du récent vote du Parlement (14 juin) sur l’avenir du partenariat ACP-UE, fondé sur une plus grande régionalisation des thématiques tout en gardant un cadre transversal.

 

21 mai 2018