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Et en dehors de l’hémicycle ?


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Entre les débats dans l’hémicycle et les sessions de votes, de nombreuses réunions et rencontres étaient à l’agenda de Nathalie Griesbeck pour cette première session plénière de l’année ! Une conférence sur les différences entre le Parlement européen et l’Assemblée nationale française, plusieurs réunions sur des dossiers législatifs dont elle a la charge, une table ronde sur la lutte contre le contenu terroriste en ligne, une conférence avec des architectes européens mondialement reconnus, une réunion sur la mobilité ferroviaire ou encore une rencontre sur l’Europe et les territoires ruraux… Tout un programme à découvrir dans cet article !

Lundi 14 janvier, après l’ouverture de la session plénière du Parlement européen à Strasbourg, Nathalie Griesbeck est intervenue lors d’une conférence-débat organisée par la Maison de l’Europe-Strasbourg-Alsace (MESA), aux côtés de Sylvain Waserman, Député MoDem du Bas-Rhin et Vice-Président de l’Assemblée nationale, Édouard Martin, député européen Génération.s et Jacques Bigot, sénateur PS du Bas-Rhin. La thématique portant sur les différences entre l’Assemblée nationale et le Parlement européen, ce fut l’occasion de comparer les différents processus législatifs, et de rappeler la culture de la recherche du compromis du Parlement européen, d’autant plus indispensable qu’aucun groupe n’y dispose de la majorité.

Une centaine de personnes était venue assister à ces échanges : lycéens, étudiants français et allemands, mais aussi adhérents de la MESA de tous horizons !

La journée du mardi, bien remplie, a commencé avec la traditionnelle réunion de délégation française du groupe parlementaire de l’ADLE auquel Nathalie Griesbeck appartient : un moment essentiel pour aborder au mieux les votes de la semaine.

Après la session des votes et sa rencontre avec le groupe de visiteurs du jour, Nathalie Griesbeck a participé à la réunion des députés en charge de la réforme du statut des Officiers de Liaison Immigration. Ces officiers, déployés par les États membres dans des pays tiers, ont pour mission de faire remonter au niveau européen les données de la situation migratoire : un dossier important pour l’Union européenne et son régime d’asile !

Elle a ensuite pris part à une table ronde en compagnie de Jean-Charles Brisard, Président du Centre d’Analyse du Terrorisme, de Sir Julian King, Commissaire européen en charge de l’Union de la Sécurité, et d’autres députés européens. Cette réunion portait sur un sujet d’actualité brûlante : le retrait du contenu terroriste en ligne. La Commission européenne a en effet fait une proposition en la matière et la commission spéciale de lutte contre le terrorisme, que présidait Nathalie Griesbeck, a également émis plusieurs recommandations en ce sens : il faut maintenant mettre très rapidement en œuvre ces exigences et cette volonté au plan législatif.

Pour terminer cette journée, après le vernissage et la visite de l’exposition qu’elle organisait, Nathalie Griesbeck a ouvert la conférence sur les Villes européennes de demain, avec six invités prestigieux, des architectes lauréats du Prix Driehaus, l’équivalent du Prix Nobel d’architecture. Les villes façonnent nos déplacements, nos manières de consommer, et tout simplement nos vies : il convient donc d’attacher la plus grande importance à leur conception !

Mercredi 15 janvier, la journée a débuté par l’enregistrement d’une petite émission pour France 3.

Ce fut également une journée chargée pour Nathalie Griesbeck, puisqu’elle est intervenue devant les autres députés, dans l’hémicycle, sur la situation des droits fondamentaux dans l’Union européenne en 2017. Retrouvez dans cet article son intervention, axée sur la liberté de la presse.

Les députés avaient une deuxième session de vote en fin d’après-midi. Celle-ci terminée, Nathalie Griesbeck s’est rendue à la réunion des députés de son groupe parlementaire, avant de finir la journée par une rencontre avec Guillaume Pepy, Président du directoire de la SNCF, et Président directeur général de l’EPIC SNCF Mobilités pour évoquer avec lui la thématique des transports européens, mais aussi les défis qui s’imposent à la SNCF dans l’Est de la France.

Enfin, jeudi 17 janvier, pour cette dernière journée strasbourgeoise, Nathalie Griesbeck a pris part de bon matin à une réunion très importante et intéressante organisée par son collègue Dominique Riquet sur la thématique de l’Europe et des territoires, pour une discussion riche avec les représentants de l’ANPP (Association Nationale des Pôles territoriaux et des Pays).

Les échanges ont porté en grande partie sur le dispositif LEADER, qui finance, via des fonds européens, des projets d’expérimentation et de coopération dans les zones rurales (qui, on l’oublie trop souvent, représentent 91% du territoire de l’UE !), donnant une grande autonomie aux porteurs de projets. Malheureusement, la France est très en retard dans la programmation de ce dispositif innovant par rapport aux autres pays de l’Union européenne : sur les 700 millions d’euros alloués à notre pays, nous en sommes, pour la période 2014-2020, à seulement 4% de taux de paiement, ce qui pénalise grandement les associations et collectivités locales porteuses de projets (non par la faute de l’Europe, qu’on accuse si souvent à tort, mais exclusivement par la faute de la France !). Un sujet à prendre à bras-le-corps par les députés européens, bien conscients qu’il s’agit là cependant d’une problématique française et non européenne.

Enfin, avant la dernière session de vote de la semaine, Nathalie Griesbeck a participé à la réunion des députés en charge de la directive « Carte Bleue », qui doit permettre de fournir un cadre légal de migration pour les personnes hautement qualifiées. Il s’agit d’une réforme importante car elle vient instituer un cadre permettant à l’Union européenne de gagner en compétitivité, tout en étoffant le système de migrations légales européen.

17 janvier 2019