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Faire et défaire : à quoi ça sert ?


Moselle

Communiqué de Presse de Nathalie GRIESBECK 24 octobre 2011 // Mais où on va ? Voila bien la question que tous on se pose, si on essaie de circuler aujourd’hui dans Metz. Il y a des trous partout, des déviations en pagaille – c’est le cas de le dire ! – et des sens interdits réputés provisoires, mais dont ne voit pas le bout. Mais surtout chacun se demande où tout cela nous mène, d’un point de vue pratique et aussi – et peut-être surtout – financier.Loin de moi l’idée que, pour éviter de déplaire, il faille ne rien faire. Mais surtout, dans les temps difficiles que nous connaissons, il ne faut se lancer dans des travaux et des dépenses que s’ils sont indispensables et menés avec cohérence et rigueur. Aujourd’hui, c’est vrai, il faut – très vite – qu’on nous explique. Un exemple ici suffira. A quoi ça rime de mettre sens dessus dessous, face à la Gare, toute la place du Général de Gaulle qui a été transformée et réaménagée il y a seulement quelques années ? Pourquoi vouloir à tout pris dépenser plusieurs millions en pure perte, juste pour y faire passer le Mettis qui de toute manière se trouverait beaucoup mieux installé à l’arrière de la Gare, côté Sablon, sans que cela coûte cher ? Comprenne qui pourra !

     Il faut que la nouvelle Municipalité revienne vite sur Terre, au lieu de vouloir tous les trois jours nous décrocher la Lune… et nous raccrocher au budget de la Ville et de l’agglo, des dépenses nouvelles, donc aussi de nouveaux impôts. Quand on aime, on ne compte pas, me direz-vous. C’est un principe peut-être bon pour les romans de gare. Mais en matière de finances publiques, c’est exactement le contraire : là, quand on aime, on doit savoir compter ! Oui : faire et défaire, à quoi ça sert !

Metz, le 24 octobre 2011

 

Communiqué de presse de Nathalie Griesbeck

Députée européenne Grand Est

Vice-présidente du Conseil Général de la Moselle

24 octobre 2011