En qualité de députée européenne et rapporteur du groupe parlementaire de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe (ADLE) sur la stratégie européenne en matière de sécurité routière, Nathalie Griesbeck participait et intervenait aujourd’hui lors de la 10ème édition du Prix Européen de la Sécurité routière organisée à Paris. Elle a également remis le 3ème prix européen de la sécurité routière à l’association espagnole STOP Accidentes.Né en 2002, le Prix Européen de la Sécurité Routière, organisé par la Fondation Norauto récompense chaque année des actions exemplaires menées par des associations en faveur de la sécurité routière.
Cette année, une cérémonie de remise des prix spéciale était organisée pour la 10ème édition de ce Prix Européen. Deux tables rondes étaient organisées à cette occasion, la première sur le thème « 10 ans d’engagement au service de la sécurité routière en Europe« , la seconde sur « la place pour la vie associative dans les évolutions technologiques liées à la sécurité routière et les nouvelles pratiques » au cours de laquelle Nathalie Griesbeck intervenait aux côtés de Jean-Luc Nevache, délégué interministériel à la sécurité et à la circulation routière, Christophe Ramond, directeur des études pour la prévention routière etc.
En qualité de députée européenne, Nathalie Griesbeck a ainsi pu revenir sur le « rapport Koch » du Parlement Européen sur la sécurité routière et d’insister sur les solutions innovantes et originales qu’il apporte, notamment en accordant une place importante à l’éducation et à la formation tout au long de la vie, à l’amélioration des infrastructures, à l’utilisation des nouvelles technologies ou encore en renforçant la sécurité des usagers vulnérables ; en lien avec les deux thèmes centraux de la table ronde : celui d’évolutions technologiques et celui de vie associative.
Premièrement, l’action des associations et plus largement du milieu associatif (dans le domaine de la sécurité routière) illustrent la nécessité de la formation et de l’éducation tout au long de la vie, dès le plus jeune et jusqu’à la retraite. Le rapport du Parlement Européen accorde une large place à cette notion et Nathalie Griesbeck avait fortement insisté sur la nécessité de cette formation aux dangers de la routes que ce soit le scooter, le vélo, la marche ou les transports en commun et ce dès l’école.
Deuxièmement concernant l’utilisation des nouvelles technologies : aujourd’hui la technologie nous offre un large éventail pour lutter contre l’insécurité routière. Par exemple les systèmes de navigation par satellite sont capables d’enregistrer toutes sortes d’informations et de les restituer aux conducteurs, mais aussi les éthylotests anti-démarrage, les nouvelles techniques capables de confondre les conducteurs sous l’emprise de stupéfiants ou encore les rétroviseurs qui ne cachent plus les angles morts pour les camions.
3 novembre 2011
