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Prix Sakharov : Je soutiens la dissidente tibétaine Tsering Woeser !


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Qui est Tsering Woeser ? A la fois écrivain, poète, bloggeuse et  historienne, Tsering Woeser  est une activiste tibétaine. Parce qu’elle refuse la censure et la répression de son peuple, sa liberté d’expression et de circulation est aujourd’hui bafouée par le régime répressif de Pékin. Décerner le Prix Sakharov de la liberté de l’esprit à ce symbole vivant de la liberté d’expression serait un symbole fort de l’Union européenne pour soutenir tout le peuple tibétain et la liberté d’expression partout dans le monde ! C’est pourquoi Nathalie Griesbeck soutient la candidature de Tsering Woeser pour le prochain Prix Sakharov.


Qu’est-ce que le Prix Sakharov pour la liberté de l’esprit
 ? Chaque année, le Parlement européen décerne ce prix à des personnalités exceptionnelles qui luttent pour les droits de l’homme et les libertés fondamentales en combattant l’intolérance et l’oppression.  Il est ainsi un symbole des valeurs fondamentales de l’Union européenne et une manière de mettre en lumière un combat particulièrement important.

Lutter pour écrire et penser en liberté : voilà ce qui pourrait résumer la vie de Tsering Woeser. Née à Lhassa, en 1966, cette Tibétaine, épouse du dissident chinois Wang Lixiong, a obtenu un diplôme en littérature chinoise avant de travailler comme reporter. La liberté de ton et de pensée qui transparaît dans ses articles, ses livres et ses poèmes déplaît vite au gouvernement répressif chinois.  Contrainte de vivre à Pékin, Tsering Woeser est privée de passeport. Elle a alors le courage de poursuivre les autorités chinoises en justice. Son livre « Notes on Tibet » est purement et simplement censuré en 2003, tout comme son blog, brutalement fermé en 2006. Tsering Woeser est par ailleurs condamnée à plusieurs reprises à rester enfermée à son domicile.

Tsering Woeser est « une femme d’un courage exceptionnel et l’une des rares voix du Tibet à être entendue dans le monde », souligne Nathalie Griesbeck, qui est vice-présidente de l’Intergroupe sur le Tibet du Parlement européen et qui soutient depuis longtemps les droits du peuple tibétain.  Alors que se multiplient les immolations de moines tibétains, geste ultime et symbolique du désespoir de tout un peuple, « décerner le Prix Sakharov de la liberté d’expression à Tsering Woeser serait un message clair de l’Union européenne pour affirmer qu’elle soutient la liberté d’expression et de pensée partout dans le monde, et qu’elle tend la main vers le Tibet qui en a tant besoin », plaide la députée européenne.

3 juillet 2013