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Un temps politique très important


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Moment clef de la session plénière, mercredi matin, avec le traditionnel discours sur l’état de l’Union par le Président de la Commission européenne, Manuel Barroso ; l’occasion, pour la Commission, de faire le point sur les dossiers importants en cours et d’amorcer les priorités pour les prochains mois et jusqu’aux élections européennes, en mai 2014.

Lors du débat en session plénière, Guy Verhofstadt, Président du groupe parlementaire auquel appartient Nathalie Griesbeck, a, une nouvelle fois, attaqué avec vigueur et raison,  la Commission européenne :  « La reprise pointe le bout de son nez mais il ne serait pas juste de regarder uniquement les tendances positives. Nous allons être confrontés à une longue période de stagnation et vous, M. Barroso, vous n’êtes pas parvenu à proposer de politique pour éviter cette situation. Nous avons besoin d’une union bancaire, d’une zone euro plus intégrée, d’un gouvernement pour la zone euro, et d’une BCE qui s’attaque au PIB« , a-t-il déclaré.

 

Voici le communique de Guy Verhofstadt à ce sujet :

 L’Europe a besoin d’une stratégie claire pour éviter un hiver japonais et une croissance molle

Lors de son intervention sur l’état de l’Union, en session plénière aujourd’hui à Strasbourg, Guy Verhofstadt a mis en garde contre l’autosatisfaction en Europe concernant les signes apparents de croissance dans certaines parties de la zone euro et réclame un accord rapide sur deux propositions phares: l’union bancaire et l’agenda numérique.

« Nous apercevons les premiers signes de reprise. C’est simplement la preuve que nous avons atteint le creux de la récession. Ces chiffres indiquent le début d’une nouvelle phase de la crise et non son issue. Nous risquons d’entrer dans une période de stagnation, de croissance molle, une période de chômage élevé et durable. »

« Nous devons réformer fondamentalement notre gouvernance économique et politique si nous voulons éviter un hiver japonais. »

« Nous devons utiliser le temps qu’il nous reste pour aller de l’avant sur deux points fondamentaux. Le premier concerne l’Union bancaire, plus précisément, la mise en place d’un fonds européen de résolution bancaire. Le second concerne l’achèvement de notre marché intérieur, à savoir l’agenda numérique. »

« Il est essentiel que nous établissions un fonds de résolution bancaire de toute urgence. Ce serait le pilier de l’Union bancaire, seul susceptible de restaurer la confiance et la stabilité dans le secteur bancaire. La Commission a fait une proposition solide en juillet. Nous devons soutenir un accord rapide avec le Conseil sur ce texte et rétablir ainsi les prêts aux petites entreprises et encourager l’économie réelle ».

« La stratégie numérique est essentielle à la réalisation du marché unique car elle stimule les opportunités de croissance. Nous devons entamer des négociations avec le Conseil sur la base de la proposition de la Commission présentée cette semaine sur l’achèvement du marché intérieur dans le secteur des télécommunications en particulier sur les questions telles que la neutralité de l’Internet et la fin des tarifs d’itinérance excessifs. Ce programme législatif devrait être complété par des efforts parallèles de versement anticipé des fonds pour cet agenda via le budget de l’UE »

16 septembre 2013