On appelle épilepsie, la récurrence spontanée de crises épileptiques qui résultent d’une décharge anormale et simultanée de milliers de neurones. Il s’agit d’une affection neurologique grave et souvent mal comprise qui touche 0,6 à 0,7% de la population française. Nathalie Griesbeck, membre de l’intergroupe Épilepsie au Parlement européen, présente dans cette vidéo la Journée Européenne de l’Épilepsie qui se déroule le 11 février et dont l’objectif est de sensibiliser les populations au sort des malades trop souvent victimes de discriminations.
Il existe de très nombreuses formes d’épilepsies dont la manifestation est toujours la répétition des crises épileptiques. On peut comparer ces crises à des court-circuits dans les réseaux électriques du cerveau. Selon la région du cerveau intéressée par la décharge épileptique, les symptômes peuvent comporter des pertes de connaissance brusques, des troubles du comportement, des difficultés à parler, à voir ou à entendre, des mouvements anormaux voire d’autres manifestations. Ce type de phénomènes, lorsqu’on y assiste, peut paraitre impressionnant, voir effrayant.
On oublie malheureusement trop souvent la souffrance des épileptiques qui ne vient pas seulement de ces crises imprévisibles qu’ils subissent, mais également de leurs conséquences sur leur vie sociale et affective. Ainsi, les atteintes du corps, la honte des chutes, la confiscation du temps, les entraves à la liberté, le rejet des autres, les difficultés scolaires et la peine des proches participent à cette souffrance[].
C’est pour communiquer davantage sur cette affection que l’intergroupe Épilepsie du Parlement européen a décrété à sa naissance, il y a 4 ans, la création d’une « Journée Européenne de l’Épilepsie ». Cette journée offre une opportunité unique d’alerter et de mobiliser autour de cette affection fréquente et pourtant mal appréciée du grand public. Nathalie Griesbeck vous appelle donc, le 11 février, à exprimer, à votre façon, tout votre soutien et votre solidarité envers les épileptiques ainsi que leurs familles.
11 février 2014
