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Produits agricoles européens: la qualité enfin reconnue


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Deuxième exportateur mondial et premier importateur mondial, le secteur agricole européen joue un rôle clef sur les marchés agricoles mondiaux. Avec ses 12,2 millions d’exploitations agricoles et ses 10,3 millions d’actifs, l’agriculture européenne est avant tout une agriculture de qualité respectueuse de nombreuses normes de production notamment relatives à la sécurité alimentaire, à l’étiquetage, à la traçabilité, au bien-être des animaux ou encore au respect de l’environnement. Nathalie Griesbeck salue la « belle avancée » que représente le vote par le Parlement européen d’un texte relatif à l’information et la promotion en faveur des produits agricoles européens sur le marché intérieur et dans les pays tiers.

Ce règlement renforcera les actions de promotion des produits agricoles issus de l’Union européenne et ce dans trois directions.

Le premier objectif est de permettre aux consommateurs européens de mieux connaitre les normes élevées imposées aux producteurs agricoles en Europe et donc de réaliser la qualité des produits ainsi fournis. L’Union européenne est en effet leader en matière de traçabilité, de sécurité alimentaire, d’étiquetage, de normes sanitaires, de bien-être des animaux et de respect de l’environnement.

Le second objectif est de voir l’augmentation des parts de marché des produits agricoles et alimentaires de l’Union, autrement dit le renforcement du marché agricole européen. En effet, ces actions d’information et de promotion auront également lieu à l’extérieur de l’UE de façon à ce que les consommateurs non européens sachent que consommer européen signifie consommer des produits de qualité. Il est certain qu’une agriculture européenne compétitive et de qualité a des arguments de poids à défendre dans le marché mondial.

Enfin, ces mesures de promotion devraient également permettre à l’Union de réagir rapidement pour lutter contre d’importantes perturbations du marché ou contre la perte de confiance des consommateurs, comme ce fut le cas en 2011 lorsque les concombres espagnols ont été accusés à tort d’être responsables de l’épidémie E.coli.

La Députée du Grand Est se félicite en particulier du soutien aux vins portant l’étiquette d’appellation d’origine protégée (AOP) ou d’indication géographique protégée (IGP), lesquels sont nombreux dans le Grand Est.

24 avril 2014