Ma prise de position dénonçant le traitement dont a fait l’objet Jean-Claude Juncker, Premier Ministre luxembourgeois et Président de l’Eurogroupe, sur France 2 lors d’un récent journal télévisé, a suscité de nombreuses réactions et quelques attaques face auxquelles je tiens à repréciser ma pensée :
Mon propos ne cherchait pas à défendre le fond, à savoir que le Grand-Duché du Luxembourg bénéficie d’un régime fiscal de faveur qui peut conduire à des dérives, mais visait la forme de cette interview : j’ai en effet trouvé que l’irrespect dont a fait preuve le journaliste vis-à-vis d’un dirigeant européen de premier plan avait atteint un niveau qui appelait une réaction vive de ma part.
Aucun autre dirigeant, même les plus contestables, n’a jamais été traité de la sorte, que ce soit dernièrement Mouammar Kadhafi ou Bachir El Assad,… Quant à nos gouvernants français, ils sont reçus avec une gentillesse qui confine parfois à la flagornerie.
Un pays où le crime de lèse-majesté (cf. l’affaire de la poupée vaudou) est en train d’être rétabli ne peut traiter ainsi un dirigeant étranger !
La direction de France 2 en a d’ailleurs convenu puisqu’elle a adressé une lettre d’excuses à Jean-Claude Juncker.
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4 novembre 2008
