Alors que des informations diffusées ces dernières semaines laissent penser que la filiale commune de la SNCF et de la Deutsche Bahn chargée de l’exploitation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Paris-Francfort envisagerait une suppression temporaire de certains trains ICE assurant la desserte de la gare de Forbach (Moselle), Nathalie Griesbeck a écrit à Jean-Louis Borloo, Ministre de l’écologie, de l’énergie et du développement durable, ainsi qu’à Guillaume Pepy, Président Directeur Général de la SNCF, pour leur faire part de son inquiétude.
La députée européenne Grand Est et Conseillère générale de la Moselle insiste sur « l’enjeu majeur que constitue les cadences de desserte de la gare de Forbach pour l’Est mosellan ». « Cette région, déjà fortement touchée par la crise de la sidérurgie et la fermeture de plusieurs raffineries a beaucoup misé sur l’arrivée du ICE pour redynamiser le potentiel économique de ces territoires », précise Nathalie Griesbeck.
L’élue insiste notamment sur le fait que pour la première fois en France, le chantier de la LGV Est a été financé par 17 collectivités locales, en plus du financement de l’Etat français, de l’Union européenne et de Réseau Ferré de France. « La contribution apportée notamment par la Région Lorraine et le Département de la Moselle légitime d’autant les exigences qui sont les nôtres » ajoute l’élue Lorraine, en demandant que » soient respectés les engagements pris par la filiale commune de la SNCF et de la Deutsche Bahn, au moment de la passation des accords relatifs à l’exploitation de la LGV Est Paris-Francfort ».
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30 décembre 2008
