Décidément, tout est singulier dans l’affaire Woerth- Bettencourt. Et si tout le monde s’y intéresse, c’est que vraiment oui! elle le vaut bien : car il s’y passe toujours quelque chose.
Dernier épisode en date dans ce feuilleton politico-judiciaire : aujourd’hui, il s’agit d’une très bizarre épidémie de vols. Mais que fait la police, me direz-vous? Voilà bien une vraie question que tout le monde est contraint de se poser, dans tous les sens de l’expression.Après la malédiction de Toutankhamon, la malédiction Woerth? En tout cas, tous ceux qui s’intéressent de trop près à l’affaire sont frappés, étrangement, du même syndrome. Comme par hasard, le journaliste du Point travaillant sur cette affaire, Hervé Gattegno, a été victime du vol de son ordinateur portable, tout comme avait été volé le portable (et en prime, le GPS) de Gérard Davet, journaliste du Monde, enquêtant lui aussi sur le même sujet. Et devinez quoi, très exactement le même jour.
On laissera aux spécialistes le soin de calculer exactement le taux de probabilité pour qu’un tel concours de hasards se produise! Mais nous le savons tous, ici la vraisemblance tend vers zéro et, avec elle une vie politique française, où l’ubuesque et l’improbable côtoient sans cesse les dysfonctionnements judiciaires les plus caractérisés et les violations des principes constitutionnels essentiels les plus graves. Une évidence s’impose : il faut, de toute urgence, que le pouvoir en place s’impose en premier lieu à lui même de respecter enfin à nouveau, l’Etat de droit.
Retrouvez la presse à ce sujet
http://www.express.be/sectors/fr/media/578862e20c403cd1b993d6bd432a5844-3b1/134714.htm
28 octobre 2010
