Newsletter


Voir toutes les newsletters

La suite d’un conseil municipal houleux : contre la politique de la chaise vide


Moselle

Communiqué de presse : Pour notre société et notre pays, rien n’est plus important que la formation des jeunes : ils portent nos espoirs et sont notre avenir. Les questions qui s’y rapportent et les décisions à prendre doivent donc impérativement échapper aux querelles platement politiciennes, car elles forment au contraire le cœur même de ce qui donne sens à l’engagement politique et qui s’ancre dans nos valeurs les plus fondamentales et les plus hautes.

C’est pourquoi on ne peut que désapprouver fermement ceux parmi les membres d’opposition du Conseil Municipal de Metz qui, jeudi dernier, ont choisi de quitter le Conseil en prenant prétexte d’une motion proposée par le maire – qui entendait ainsi protester contre la diminution imposée par le pouvoir en place du nombre des enseignants et des moyens mis au service de l’enseignement et de l’éducation de nos jeunes à Metz comme dans l’ensemble de notre pays -. En l’occurrence, dénoncer dans le geste du maire on ne sait quel coup de force « socialo-communiste », c’est vraiment ne pas craindre le ridicule d’avoir recours à une phraséologie, mais surtout à une vision des choses qui, dès les années 60 du siècle dernier, apparaissaient comme tout à fait vieillottes et même franchement archaïques.

Ce n’est pas en se raccrochant frileusement et paresseusement à un passé révolu et heureusement dépassé que nous irons de l’avant, ni en acceptant n’importe quoi pour nos enfants et notre jeunesse. Ils méritent bien mieux que de telles tentatives de récupération et d’instrumentalisation. Au lieu de nous perdre dans de telles querelles médiocres d’un autre âge, indignons-nous au contraire tous ensemble de l’approche étriquée et contre-performante du pouvoir actuel qui n’a en vue ici comme ailleurs que le quantitatif.

Ce qu’il faut, c’est, en matière d’éducation comme de santé et de Justice, restaurer et développer au profit de tous un véritable service public de qualité et de proximité. Si nous y parvenons, alors nous pourrons retrouver le chemin de l’efficacité et de la confiance en nous-mêmes et nous tourner résolument vers l’avenir.

2 février 2011