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Moins d'émissions de CO2 pour les véhicules utilitaires légers


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Le 15 février dernier, le Parlement européen réuni en session plénière, s’est prononcé en faveur d’un règlement visant à réduire, d’ici à 2020, les émissions de CO2 pour les véhicules utilitaires légers. Si l’adoption de ce texte est une étape de plus vers la fabrication de véhicules moins polluants, Nathalie Griesbeck « regrette que les objectifs retenus ne soient pas plus amitieux ».

Le Parlement est parvenu à un accord avec le Conseil de l’Union européenne sur une limite de 175 grammes de CO2 par kilomètre dès 2014, pour 70 % de la gamme de constructeurs, et 2017 pour l’ensemble de la gamme, avant de les réduire à 147 g de CO2/km dès 2020. La Commission européenne proposait à l’origine 135 gCO2/km. Pour Nathalie Griesbeck, « il aurait été souhaitable de s’en tenir aux objectifs initiaux de la Commission européenne. Aujourd’hui, si nous voulons obtenir de vrais résultats dans la lutte contre le changement climatique, l’heure n’est plus au compromis, mais à l’action. Par ailleurs, la technologie existe pour parvenir dès maintenant aux seuils fixés par la Commission, voire plus bas », note la députée européenne.

Pour parvenir à atteindre ces objectifs, un système de bonus/malus est mis en place. Ainsi, à partir 2019, une amende de 95 euros pour chaque gramme de CO2/km est soumise en cas de dépassement supérieur à 3 g. A l’inverse, des bonifications sont prévues pour les constructeurs qui produiront entre 2014 et fin 2017, des utilitaires légers, de type véhicule électrique ou hybride, dont les émissions de CO2 seront inférieures à 50 g/km. Pour Nathalie Griesbeck, « Toute la difficulté dans la régulation des émissions de CO2 par les véhicules, est de parvenir à trouver un équilibre entre les impératifs environnementaux et la viabilité économique des constructeurs automobiles ». Si la députée européenne  »aurait souhaité un texte avec des ambitions plus élevées », elle estime néanmoins que « les propositions retenues pour faire face à la crise économique et sociale qui frappe l’Union européenne sont insuffisantes« .

24 février 2011