Les députés européens ont approuvé le 16 février, un texte visant à empêcher les médicaments falsifiés de pénétrer dans la chaîne d’approvisionnement légale. Nathalie Griesbeck se « réjouit de l’adoption de ce texte qui va permettre de lutter efficacement contre les médicaments contrefaits qui sont un vrai danger pour les patients ».
De nos jours en Europe, on estime que 1% des médicaments qui sont vendus aux européens via la chaîne d’approvisionnement légale seraient falsifiés, un chiffre qui atteindrait plus de 30% des médicaments disponibles à la vente dans certaines régions du monde. Par ailleurs, depuis 2005, les saisies de médicaments contrefaits ont augmenté de 400%. « Face à ce constat, il y avait donc urgence à agir pour ne pas que les scandales sanitaires qu’ont connu certains Etats membres ces derniers temps se répètent ailleurs » souligne Nathalie Griesbeck.
Dans cette lutte contre les médicaments falsifiés, le texte cible en particulier les ventes de médicaments sur internet. Désormais, les sites internet légaux devront comporter un logo européen, qui permettra de les rendre identifiables par les citoyens désireux de s’approvisionner sur internet. Pour Nathalie Griesbeck « si internet est un magnifique espace de libertés, c’est aussi un monde où les dangers sont difficilement identifiables. Or, la toile représente la première porte d’entrée pour les médicaments falsifiés sur le marché européen. Il était impensable de prendre des dispositions contre les médicaments contrefaits sans adopter de mesures quant à leur à leur vente sur internet, sachant qu’un médicament qui y est vendu sur deux est falsifié » rappelle-t-elle.
Ce texte introduit également un dispositif pour éviter les emballages falsifiés. Ainsi, un système authentifiable sur la boite et reconnaissable par les pharmaciens, sera apposé sur les boîtes de médicaments. « De la sorte, les emballages seront sécurisés, ce qui devrait garantir la traçabilité et l’authenticité des médicaments aux patients » souligne Nathalie Griesbeck. Avant de conclure: » il s’agit d’un texte important car les patients étaient livrés à eux-mêmes sans possibilité de contrôler l’authenticité et la qualité des médicaments qu’ils consomment. Ce problème est aujourd’hui en voie de résolution et je m’en félicite ».
24 février 2011
