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Il y a eu un avant et il y aura un après Fukushima


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Avec le séisme qui a frappé une partie du Japon le mois dernier, le pays du soleil levant n’a pas seulement connu une catastrophe écologique, mais aussi une catastrophe nucléaire. En effet, l’incident qui s’est produit à Fukushima est l’un des plus graves accidents nucléaires de l’histoire et appelle à un certain nombre de questions sur l’avenir de l’énergie nucléaire, mais aussi sur la sécurité et la fiabilité des centrales déjà construites. Face à ces nombreux défis, le Parlement européen a tenté d’adopter une résolution sur le sujet. Peine perdue, les divergences étaient trop grandes, le texte a été rejeté. Retour de Nathalie Griesbeck.

Pour Nathalie Griesbeck « le rejet de cette résolution est un échec pour le Parlement européen car elle portait de nombreux enjeux sur l’avenir du nucléaire ». A l’origine, il était question d’un moratoire sur la construction de nouvelles centrales ou encore la réalisation de stress tests pour vérifier la sécurité des centrales déjà existantes. Cela étant, précise la députée européenne « sous la pression des Verts d’un côté et des conservateurs de l’autre, toutes les intentions initiales, qui étaient des intentions équilibrées et cohérentes ont disparu. De fait, face aux divergences d’opinions au sein de l’hémicycle, le rejet « bien que regrettable face à des défis aussi importants était logique car il n’était absolument pas cohérent. C’est d’ailleurs ce qui m’a amené à m’abstenir ». Et de conclure, « il faut reprendre ce débat à froid et à tête reposée, car l’avenir de la planète et de nos sociétés en dépend ».

11 avril 2011