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Lancement d'une "Décennie d’action pour la sécurité routière"


Mon action / Transports

L’Organisation des Nations Unies lançait le 11 mai dernier sa « décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020 ». Toujours le 11 mai dernier, le gouvernement annonçait ses nouvelles mesures pour renforcer la sécurité routière. Découvrez les réactions de Nathalie Griesbeck, rapporteur shadow sur la sécurité routière au Parlement Européen.

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Sur la Décennie d’Action for Road Safety 2011-2020 :

L’ONU lançait officiellement hier son action « Decade of Action for Road Safety » 2011-2020 pour sensibiliser l’opinion sur la problématique de la sécurité routière. Ce lancement fait suite à l’adoption de la résolution A/RES/64/255, par laquelle l’assemblée générale de l’ONU proclamait la décennie 2011-2020 Décennie d’action pour la sécurité routière en vue de stabiliser puis de réduire le nombre prévu de décès imputables aux accidents de la route dans le monde en multipliant les activités menées aux niveaux national, régional et mondial.

Michael Schumacher, champion du monde de Formule 1, parraine cette initiative des Nations unies pour réduire la mortalité routière de 50 % au cours des dix prochaines années et était l’invité d’honneur du Parlement pour cette occasion.

Sur les mesures annoncées par le gouvernement :

Le comité interministériel de la sécurité routière, réuni en urgence mercredi à Matignon a décidé de renforcer les règles pour limiter les accidents de la route et annoncé toute une série de mesures :

Découvrez le communiqué de presse de Nathalie Griesbeck, rapporteur shadow sur la sécurité routière au Parlement Européen et Olivier Henno, en charge des questions de sécurité au sein du shadow cabinet du MoDem : http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/griesbeck-henno-securite-routiere-120511.html

Sécurité routière : des mesures pas à la hauteur des enjeux

Alors que la sécurité routière avait progressé significativement ces dernières années sur les routes françaises, une nouvelle augmentation du nombre de tués et de blessés a été observée au cours des derniers mois, conséquence d’un certain relâchement des automobilistes et d’une multiplication des comportements à risque (alcool et vitesse).  Il y avait donc urgence à agir pour enrayer cette tendance et corriger le tir.

Mais dans la lutte contre l’insécurité routière, si certaines mesures annoncées à l’issu du comité interministériel sont positives, elles ne sont clairement pas suffisantes et peu adaptées aux nouveaux enjeux de la mobilité.

S’attaquer plus sévèrement à la conduite en état d’ébriété et à la vitesse était indispensable, mais il aurait fallu aller plus loin : en insistant sur la formation et l’éducation dès le plus jeune âge aux dangers de la route, en agissant directement sur les infrastructures du réseau secondaire, en développant les codes de la rue en milieu urbain et les nouvelles technologies qui offrent un large éventail de possibilités pour lutter contre l’insécurité routière…

Espérons néanmoins désormais que les mauvais résultats enregistrés ces dernièrs mois seront enrayés par ces premières mesures en attendant que le gouvernement prenne enfin à bras le corps le fléau de l’insécurité routière!

Nathalie Griesbeck
Olivier Henno

 

 

 

 

16 mai 2011