Suite à ses travaux en tant que rapporteur shadow au sein de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe (ADLE) sur le rapport du Parlement Européen sur « la sécurité routière au niveau européen pour la période 2011-2020 », Nathalie Griesbeck organisait en partenariat avec la Fédération européenne des Auto-écoles, et parce que la formation et l’éducation sont au cœur de la stratégie pour diminuer l’insécurité routière, un déjeuner-débat au Parlement européen sur le thème suivant : « Vers une formation européenne des conducteurs? ».
Les débats au sein de la Commission des Transports sur le rapport de la commission européenne « Sécurité routière au niveau européen pour la période 2011- 2020 », ont été très riches et ont ouverts de nombreuses perspectives d’élaboration de nouvelles législations dans le domaine de la sécurité routière au niveau européen.
C’est donc dans ce cadre que Nathalie Griesbeck a organisé un déjeuner-débat avec la Fédération européenne des Auto-écoles (EFA) qui a rassemblé plus de 50 personnes au Parlement européen de Bruxelles. Les représentants des associations nationales des représentants des Auto-écoles de plus de 20 pays européens et même non européens, ont pu soulever certaines incohérences ou des lacunes dans la législation européenne dans le domaine de la sécurité et en discuter avec des députés européens et des représentants de la Commission européenne.
En tant qu’hôte de l’événement, Nathalie Griesbeck a introduit le débat. Elle a rappelé l’importance de la sensibilisation des futurs conducteurs dès le plus jeune âge. Ainsi, des modules de formation théorique sur la sécurité routière pourraient être introduits dès l’école primaire, ce qui permettrait de faire passer un premier permis de conduire dès l’âge de 14 ans pour les utilisateurs de deux-roues. La prévention est le meilleur moyen de réduire significativement le nombre de morts et d’accidentés sur les routes européennes.
Le débat a par la suite été modéré avec brio par l’Ancien vice-président du Parlement européen, Manuel Medina. Les représentants de l’EFA ont ensuite exposé leurs préoccupations en ce qui concerne la sécurité routière en Europe, ainsi que sur les modalités de formation des moniteurs d’auto-écoles. Ils ont notamment souhaité discuter de l’élaboration éventuelle d’une directive européenne relative à des normes minimales pour la formation des moniteurs de conduite qui est aujourd’hui très inégale sur le territoire européen. Les participants dans la salle ont réagi et compléter ces propos. Plusieurs députés européens ont également contribué au débat, parmi lesquels Mme Garça Carvalho ou encore Adam Kosa, député européen sourd et muet d’origine hongroise, qui, grâce à ces deux interprètes, a réaffirmé sa volonté d’appuyer les initiatives en faveur de la formation des personnes handicapées à la conduite. Il explique, que dans de nombreux pays, la conduite automobile est tout simplement interdite pour les personnes ayant des incapacités physiques. Or; la mobilité est au fondement d’une vie autonome. C’est un des points qu’il a abordé dans la position sur la stratégie lancée par la Commission européenne pour lutter contre le handicap qu’il a rédigé au nom du Parlement européen.
Cette rencontre a également été l’occasion pour les représentants des associations nationales de l’EFA de découvrir le fonctionnement du Parlement européen et du processus législatif de l’Union européenne. A la fin du repas, Nathalie Griesbeck a fait découvrir le bâtiment du Parlement européen et notamment, l’hémicycle où les députés se réunissent quatre fois par an lors des mini-sessions plénières du Parlement européen organisées exceptionnellement à Bruxelles. La rencontre s’est conclue par un moment convivial au centre audiovisuel du Parlement, où Nathalie Griesbeck a enregistré une vidéo avec le Président de l’EFA, M. Bressendorf.
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26 mai 2011
