Newsletter


Voir toutes les newsletters

Rencontre avec le Ministre des Affaires européennes


Mon action

Défense du siège du Parlement Européen de Strasbourg, avenir du Programme Européen d’aide aux plus démunis, projet ULCOS en Moselle, création de régions dites « intermédiaires », réforme des accords de Schengen… Autant de sujets sur lesquels Nathalie Griesbeck a interpellé Laurent Wauquiez, Ministre des Affaires Européennes, en visite au Parlement européen mardi 10 mai dernier.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xiq5xr_rencontre-avec-le-ministre-des-affaires-europeennes_news[/dailymotion]

A deux reprises mardi 10 mai, Nathalie Griesbeck s’est entretenue avec Laurent Wauquiez Ministre en charge des Affaires européennes.

Lors de leur première rencontre, l’avenir du siège du Parlement européen de Strasbourg a été évoqué. L’occasion pour le Ministre de rappeler que Strasbourg, c’est l’Europe, et que l’Europe s’incarne à Strasbourg et que les diverses attaques contre la capitale alsacienne ne sauraient remettre en question ce principe. Il a également annoncé à cette occasion, que la France allait déposer un recours dans les prochains jours devant la Cour de Justice européenne de Luxembourg pour contester la légalité des amendements votés contre le siège du Parlement européen de Strasbourg. Si Nathalie Griesbeck souscrit pleinement aux déclarations du Ministre elle a tenu à rappeler que « si nous sommes aujourd’hui dans cette situation, c’est parce que l’Etat français n’a pas fait les efforts suffisants pendant de nombreuses années pour faciliter et moderniser l’accès à Strasbourg. Aujourd’hui ce processus est en marche et le fossé presque comblé, mais nous avions accumulé beaucoup de retard ».

Quelques heures plus tard, Nathalie Griesbeck s’est à nouveau entretenue avec le Ministre dans le cadre d’une rencontre avec la délégation du Mouvement Démocrate au Parlement européen. Entourée de Marielle de Sarnez, Jean-Luc Bennahmias et Robert Rochefort, elle a évoqué avec lui les Accords de Schengen et la nécessité de sauvegarder et de renforcer ces Accords, qui, au même titre que l’Euro sont un des fondements de l’Union européenne.

En outre, elle est revenue sur trois dossiers de nature budgétaire extrêmement importants. Le premier d’entre eux concerne le financement du Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) qui dépend directement des excédents de la Politique agricole commune (PAC) de l’Union Européenne. Ce programme qui constitue un symbole fort de la solidarité entre les citoyens de l’Union européenne est aujourd’hui remis en question par un certain nombre d’Etats. Or, les crédits accordés à ce programme couvrent aujourd’hui, de manière significative les besoins des associations caritatives au service des plus vulnérables. Il faut donc absolument le sauvegarder » a-t-elle rappelé à Laurent Wauquiez.

Deuxième point, également d’une grande importance la création d’une catégorie de régions dites « intermédiaires« . En effet, jusqu’à présent les régions étaient classées dans deux types de catégories dans le cadre de la politique européenne de cohésion. Le premier objectif dit de « Convergence » vise les régions qui ont un produit intérieur brut par habitant (PIB/hab) inférieur à 75% de la moyenne communautaire. L’objectif 2 appelé « Compétitivité » vise les régions qui ont un PIB/hab supérieur à 75%. Fin 2013, une vingtaine de régions (surtout dans les pays de l’Est) vont sortir de la « Convergence », ce qui va libérer environ 40 milliards d’euros pour 2013-2020. La Commission Européenne propose ainsi de créer une 3ème catégorie intermédiaire pour les régions dont le PIB/hab est compris entre 75% et 90% de la moyenne communautaire). 34 régions européennes seraient concernées, dont 9 françaises, dont la Lorraine. Nathalie Griesbeck a souhaité souligner « l’opportunité unique que représente la création de cette nouvelle catégorie pour les régions françaises« .

Enfin, Nathalie Griesbeck a souhaité attirer l’attention de Laurent Wauquiez sur la mise en œuvre du projet ULCOS (Ultra Low CO2 Steelmaking) à Florange en Moselle. Ce programme destiné à lutter contre le changement climatique, vise à mettre au point des technologies innovantes pour réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre issues de la sidérurgie. « Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et de l’amélioration de l’efficacité énergétique, les techniques de captage et de stockage du dioxyde de carbone offrent une alternative extrêmement efficace » a-t-elle souligné. Le coût de ce projet est estimé autour de 600 millions d’Euros. Si l’Etat Français, les collectivités territoriales et un consortium d’entreprises entendent assumer une large partie du financement, il est espéré que l’Union européenne participe à largement au financement de ce projet.

16 mai 2011