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Souriez vous êtes scannés!


LIBE / Mon action / Transports

Face aux menaces croissantes d’actes terroristes en Europe et plus particulièrement sur les aéroports européens, le Parlement européen a donné son accord pour que la Commission européenne réfléchisse à une proposition de règlement sur les scanners corporels dans l’Union européenne. Pour Nathalie Griesbeck « si la sécurité des passagers est un impératif, l’utilisation de ces scanners doit être extrêmement réglementée et soumise à des contrôles permanents afin de s’assurer de l’innocuité de cette technologie sur la santé des usagers et des personnels de sécurité et sur le respect de la vie privée« . Retrouvez l’intervention de Nathalie Griesbeck en session plénière du Parlement Européen.

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Pendant de nombreuses années, les parlementaires européens ont été opposés à l’utilisation des scanners corporels au sein de l’Union européenne. Nathalie Griesbeck explique cette position par le fait « qu’à l’époque nous ne disposions pas de garanties suffisantes concernant la protection de la vie privée ainsi que sur les effets pour  la santé. » En effet poursuit-elle « aucune étude scientifique n’est venue démontrer l’innocuité de ces scanners, en particulier pour les plus jeunes d’entre nous, mais aussi pour les utilisateurs réguliers de l’avion. »

Aujourd’hui, si toutes ces questions ne sont pas résolues, le rapport qui a été adopté par le Parlement européen apporte un certain nombre de garanties sur ces questions. Il s’oppose notamment à l’utilisation des rayons X, demande la suppression des images immédiatement après le contrôle et interdit la prise d’images qui s’apparentent à des « corps dénudés ». « Ces points sont exprimés clairement et avec force dans ce rapport et c’est une bonne chose » souligne Nathalie Griesbeck.

Cela étant, conclut-elle « il est nécessaire que la Commission, qui doit revenir prochainement avec une proposition de règlement autorisant les scanners corporels, soit bien consciente que si l’une de ces garanties était remise en cause, alors nous nous opposerions à ce projet avec la plus grande intransigeance. Notre vote ne doit pas être perçu par la Commission européenne comme un blanc seing, mais comme un cadre, un avertissement, une ligne rouge sur ce qui est acceptable ou non pour le Parlement et les citoyens de l’Union européenne. »

 

12 juillet 2011