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Questions-Réponses : Metz, France, Europe


Moselle

Nathalie Griesbeck organisait la semaine dernière au cœur du quartier du Sablon (à la Maison des Associations) à Metz, une réunion publique « Questions-Réponses : Metz, la France, l’Europe ». Plus de 140 personnes étaient présentes pour discuter à bâton rompu de l’Europe, du fonctionnement de l’Union Européenne et la crise grecque…  L’occasion pour Nathalie Griesbeck de répondre, dans une forme animée et inédite, aux nombreuses questions posées sur l’économie, l’agriculture, les fonds européens etc. « Nous sommes depuis des décennies en crise, c’est la fin d’un cycle.  La crise que nous connaissons n’est pas une crise de l’Euro, mais une crise de la dette des Etats et une crise de la croissance.  En ce qui concerne le référendum grec, consulter le peuple est toujours légitime. Cela étant, il faut bien expliquer au peuple ce qui peut se passer si le résultat est négatif. De fait, il y a des chances pour que la Grèce sorte de l’Euro et une sortie de la zone euro, c’est une sortie de l’UE« .

« Seul le fédéralisme européen pourra nous sortir de la situation dans laquelle nous sommes et de sortir de la crise par le haut. Plus que jamais, nous avons besoin de volonté politique. La politique n’a jamais été aussi importante car il faut remettre de l’ordre dans tout ça et cela passe par la volonté politique. Cela étant, ne soyons pas pessimiste, l’Europe reste la première puissance économique au monde »

 Sur ULCOS « C’est un projet innovant, mais nous aurons besoin de l’aide de l’Union Européenne pour voir ce projet aboutir. Le problème est qu’avec l’arrêt du dernier haut fourneau de Florange, il n’est pas certain que l’Europe veuille investir. Les négociations avec la BEI et la Commission européenne sont serrées »

 « Nous sommes, hélas, tous contraints de le constater : nous vivons dans une Europe en crise -crise financière, mais aussi crise économique, crise de gouvernance, crise de projets et d’audace. Pourtant les facteurs d’espoir existent bien : à Metz comme en France et en Europe. Il suffit que nous ayons de vrais projets, véritablement du courage et une volonté vraiment commune ».

 

         

 

7 novembre 2011