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Sommet Européen : Une nouvelle occasion manquée?


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Cette semaine s’est tenu le 18ème sommet européen depuis le début de la crise, autant d’occasions manquées pour sortir du marasme économique qui habite l’Europe depuis trop longtemps maintenant. Alors que les débats se sont poursuivis entre les partisans de la consolidation budgétaire  et ceux de la croissance, Nathalie Griesbeck souligne, pour sa part, qu’en réalité « ce sont des deux dont nous avons besoin ».

Pour Nathalie Griesbeck « ces deux volets sont inséparables. Il ne sert à rien de travailler à l’assainissement budgétaire, si un programme pour la croissance en Europe n’est pas mis en place ». Aujourd’hui cette approche progresse dans l’Union européenne, mais certains dirigeants ne semblent pas encore prêts à cela. Ces divisions au sein du Conseil européen se cristallisent notamment autour des euro-obligations. Nathalie Griesbeck a pour sa part tranché. « Cela fait de longs mois que nous militons avec mes collègues du Parlement européen pour la mise en place des euro-obligations ». Et de poursuivre: « On ne pourra pas sortir de la crise durablement tant que l’on aura pas instauré un marché obligataire unique en Europe. Aujourd’hui les pays les plus endettés empruntent aux taux les plus élevés, ce n’est pas tenable. Si l’on continue comme cela on ne s’en sortira pas. Instaurons les euro-obligations et développons de grands projets d’avenir et alors peut-être que nous pourrons retrouver de la stabilité et le chemin de la croissance».

Voici le communiqué de presse du président du groupe parlementaire de Nathalie Griesbeck avant le sommet européen :

L’appel de Guy Verhofstadt aux dirigeants de l’UE avant un sommet européen crucial

Intervenant aujourd’hui en session plénière du Parlement européen, réuni à Strasbourg, lors d’un débat consacré au Sommet informel des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE qui intervient demain à Bruxelles, le président de l’ADLE, Guy Verhofstadt, a exhorté les dirigeants européens, à enfin saisir le taureau par les cornes et compléter l’union monétaire par une union économique et budgétaire, la création d’un un fonds de mutualisation de la dette et un pacte pour la croissance.

« Le sommet de demain sera le 18ème Sommet spécial depuis le début de la crise en décembre 2009. Dix-huit chances manquées de trouver une solution. Dix-huit occasions manquées. Il ne s’agit pas d’une crise de la Grèce, ni du Portugal, ni de l’Italie, ni de l’Espagne. Cette crise n’est pas purement économique ou financière. Cette crise est une crise politique démontrant une gouvernance inadéquate de la zone euro et un leadership insuffisant en Europe. »

« Pour sauver l’euro, nous avons besoin d’une véritable union économique et budgétaire, un système de mutualisation et de réduction de la dette en Europe et un pacte pour la croissance centré sur le potentiel de l’UE. Les États membres n’ont plus d’argent. Ce n’est que par le biais de l’Union européenne que des ressources pourront être créées pour de grands investissements dans l’UE. »

« Nous pouvons nous impliquer davantage en utilisant des emprunts obligataires et en augmentant les capitaux de la BEI. Nous attendons- le monde entier attend- que la Commission présente, dès que possible, des propositions pour une Caisse européenne d’amortissement de la dette souveraine. Une telle initiative aura un impact positif sur les marchés et il sera impossible pour tout dirigeant européen, y compris pour la chancelière Angela Merkel, de refuser ».

29 mai 2012