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Cosignataire d’une résolution du Parlement Européen sur la situation en Ukraine et le cas de Ioulia Timochenko, adoptée cette semaine, Nathalie Griesbeck a tenu à s’exprimer en vidéo sur ce point précis et insister sur les efforts démocratiques que doit faire ce pays.
La résolution adoptée par le Parlement exprime une nouvelle fois ses préoccupations au sujet des procédures judiciaires à l’encontre de hauts dirigeants du gouvernement, anciens ou actuels, qui n’ont pas été menées selon les normes européennes d’équité, d’impartialité, de transparence et d’indépendance; appelle à la libération immédiate, sans condition, de tous les détenus condamnés pour des motifs politiques, dont les dirigeants de l’opposition. Elle insiste sur l’importance de l’état de droit, de l’indépendance de la Justice, d’un engagement contre la corruption etc.
Pour lire la résolution adoptée par le Parlement Européen cliquez ici.
Voici le communiqué du groupe parlementaire de Nathalie Griesbeck :
Verhofstadt se rendra en Ukraine pour voir Yulia Timochenko
Guy Verhofstadt et Hans van Baalen, porte-parole de l’ADLE sur l’Ukraine se rendront à Kharkiv ce vendredi (25 mai) afin de participer à une conférence sur les relations UE-Ukraine. Ils ont également demandé formellement de pouvoir rendre visite à Mme Timochenko à l’hôpital et lui présenter la résolution que le Parlement européen va adopter cette semaine sur la situation dans son pays.
Guy Verhofstadt a déclaré : « J’ai demandé le droit de rendre visite à Mme Timochenko dans la clinique où elle est soignée. J’ai rencontré aujourd’hui sa fille, Yevhenya Timochenko à Strasbourg, et nous nous sommes engagés à obtenir justice pour sa mère. Le Parlement européen va adopter cette semaine une résolution sur l’Ukraine et le cas de Ioulia Timochenko, et j’espère être en mesure de lui délivrer en personne lors de ma visite. »
Hans van Baalen (VVD, Pays-Bas), porte-parole de l’ADLE sur l’Ukraine, s’est exprimé lors d’un débat sur la situation en Ukraine au Parlement européen aujourd’hui. Il a insisté sur le fait que l’Ukraine était à la croisée des chemins et avait un choix à faire.
« L’Ukraine pourrait choisir la même voie que la Biélorussie, ce qui signifierait qu’il n’y aurait plus une seule dernière dictature en Europe, mais deux. Ou elle pourrait opter pour devenir une démocratie moderne. Il n’est pas trop tard pour faire ce choix. L’Ukraine n’est pas encore la Biélorussie. En termes d’Etat de droit, il y a des progrès, mais le cas de Mme Timochenko est un cas-test et nous devons l’utiliser pour juger s’il y a des progrès tangibles ou non. Il devrait y avoir une révision libre, équitable, ouverte et transparente de son procès. L’indice de référence seront les prochaines élections – qu’elles soient libres ou équitables ou qu’il n’y en ait pas ». a-t-il conclu.
L’ADLE et ELDR organiseront un atelier de haut niveau à Odessa du 25 au 26 mai 2012 afin d’évaluer les projections pour les futures relations de l’Ukraine avec l’UE.
29 mai 2012
