[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xrju8v_scandale-pip_news[/dailymotion]
Au total, ce sont plusieurs centaines de milliers d’implants mammaires qui ont été fabriqués par la société française Poly Implant Prothèse (PIP) et vendus dans le monde. Mais aujourd’hui impossible de savoir le nombre exact de femmes ayant eu recours à ces implants, ni même leurs pays de résidence. Les Françaises bien évidemment, les Européennes plus largement mais certainement aussi partout à travers le monde et en particulier en Amérique du sud. Aussi, « devant un scandale sanitaire d’une telle ampleur, mais aussi et surtout face aux manquements règlementaires, il était important de définir un nouveau cadre » souligne Nathalie Griesbeck.
Ainsi les parlementaires se sont prononcés pour plus de contrôles de sécurité, une plus grande traçabilité ainsi que pour un système d’autorisation de mise sur le marché plus contraignant. Enfin « nous proposons d’introduire un « passeport » de receveur d’implant faisant état des caractéristiques particulières et de ses effets nocifs potentiels des implants » annonce Nathalie Griesbeck. « Se faire implanter des prothèses de silicone n’est pas une opération anodine. Il fallait définir des règles plus strictes et un meilleur encadrement pour qu’un tel scandale n’intervienne plus. En matière de santé publique, la demi mesure n’a pas sa place» conclut Nathalie Griesbeck.
18 juin 2012
