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Au lendemain de la réélection de Barack Obama à la Présidence des Etats-Unis, Nathalie Griesbeck rend hommage à « la magnifique victoire » du Président américain et se félicite du choix du peuple américain qui a fait preuve d’une « grande modernité« .Quel soulagement! Après plusieurs mois d’une campagne âpre qui a vu s’affronter deux amériques, nous avons eu l’heureuse surprise de nous réveiller mercredi matin avec la victoire du Président sortant Barack Obama. Partout en Europe, les réactions se sont multipliées pour saluer cette victoire. Pour Nathalie Griesbeck – qui connait très bien les Etats-Unis pour avoir notamment participé au programme des Visiteurs Internationaux – « la victoire d’Obama est une victoire pour tous les démocrates et les progressistes, mais c’est aussi et surtout la victoire du peuple américain si souvent caricaturé chez nous en Europe et qui a démontré à cette occasion toute sa modernité. souligne-t-elle. Et d’ajouter » cela envoie un signal fort à la vieille Amérique puritaine et obscurantiste« .
Pourtant rappelle-t-elle « rien n’était gagné d’avance« . Beaucoup de choses ont été dites sur Obama, sur son bilan, son incapacité à sortir de la crise. « Mais n’oublions pas qu’au moment de son élection en 2008 le moral des américains était au plus bas, l’industrie automobile au bord du gouffre, le pays embourbé en Afghanistan et en Irak et son image à l’extérieur délétère » note Nathalie Griesbeck.
Malgré cela, une partie de l’Amérique attend Barack Obama au tournant et les Républicains ne semblent pas prêts à lui faire de cadeaux. Si sa réélection lui donne une nouvelle légitimité, il va devoir très rapidement prendre des décisions importantes sur la scène intérieur – notamment dans la relance durable de l’économie américaine, la lutte contre le chômage et les déficits – mais aussi et surtout sur la scène internationale. Pour Nathalie Griesbeck » la grande urgence est la situation en Syrie. La campagne terminée, les Etats-Unis doivent maintenant s’engager aux cotés de l’Europe pour mettre fin à ce terrible conflit« .
8 novembre 2012
